JO 2014 : Sotchi dort encore

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Avant l’atterrissage de l’avion, alors que le parc olympique se dessine sur les rives de la mer Noire, les hôtesses de l’air préviennent : « Prévoyez du temps au contrôle de sécurité pour accéder aux sites olympiques ». A quatre jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux, du côté de Sotchi, l’ambiance n’est pas encore à la fête. Et c’est surtout l’impressionnant dispositif dévolu à la sécurité qui impressionne. A l’aéroport, des militaires tous les 50 mètres. Aux vingt postes de douane qui filtrent les arrivées, pas de questions, mais un contrôle ultra-minutieux des affaires.
Même topo sur la route qui sépare le terminal de la station de ski de Krasnaya Polyana, à 45 kilomètres de là. L’autoroute, créée pour les seuls accrédités aux Jeux, est quasi-déserte. Des postes de sécurité ont été mis en place tous les 200 mètres, épaulés par des caméras, placées tous les 50 mètres. Le décor est troublant, et ce n’est que le début. A la station, les immeubles sonnent faux. La neige est à peine visible, et pas le moindre civil dans les rues.
Une omniprésence militaire
En l’état, impossible d’imaginer qu’un événement planétaire se prépare. Si ce n’est cette omniprésence militaire, qui rappelle que la menace d’attentats est loin d’avoir été négligée. Sotchi est encore en sommeil et ne se réveillera que le 7 février, lancement officiel de la compétition. D’ici là, il faudra montrer patte blanche, en attendant que ce paysage aux allures de carton-pâte ne prenne vie, et que la compétition prenne enfin ses droits.
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Mesures de sécurité renforcées à Moscou
Si à Sotchi les forces de sécurité sont déjà sur les dents, à Moscou, il en sera de même à compter de vendredi puisque 10 000 policiers au total, seront déployés dans la capitale russe. Un dispositif similaire à celui mis en place durant les JO de Londres par les autorités britanniques.