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Les Français à l’heure olympique

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Arrivés jusqu’à présent en ordre dispersé, les athlètes olympiques français ont débarqué en nombre ce mercredi à Sotchi. Parmi eux, le fondeur Maurice Manificat, la sauteuse à ski Coline Mattel et le snowboardeur, Arthur Longo.

Pour certains, la compétition a débuté dès ce mercredi matin. Un réveil digne des grands jours qui s’annoncent, avec un lever aux aurores dès 4 heures du matin. Du coup, le vol entre Paris Charles de Gaulle et l’aéroport flambant neuf d’Adler, situé à deux pas du Parc olympique de Sotchi, s’est déroulé dans le calme et dans les bras de Morphée pour la quarantaine d’athlètes français embarquée. Et encadrée par Denis Masseglia, le président du Comité Olympique et Sportif Français (CNOSF), ainsi que Luc Tardif, le chef de mission tricolore et président de la Fédération Française de hockey.

« Ca y est, on y est, c’est chouette ! s’est réjoui le fondeur Jean-Marc Gaillard. Tout s’est très bien passé avec les Russes lors du contrôle à l’aéroport. C’est bien agréable d’arriver ici et de sentir enfin l’ambiance olympique. Même si ce sont mes troisièmes Jeux, je ne me lasse jamais de cette ambiance. On va aller découvrir le village, et retrouver les copains biathlètes et fondeurs qui sont déjà sur place. C’est beaucoup d’excitation. Mais pas d’appréhension vis-à-vis de la sécurité. D’ailleurs, maintenant, place au sport ! » Un point de vue approuvé par son équipier, Maurice Manificat : « Ca monte gentiment. On a hâte d’être au village olympique et de toucher la neige pour voir ce que ça donne. Là, pour le moment, ça intrigue de voir des palmiers et du soleil, mais pas de neige. Et puis, quand on a atterri, on voyait des rangées de militaires tous les 200 mètres le long des barbelés. C’est comme ça. Mais il paraît que c’était pareil à Vancouver. »

De l'envie et de l'enthousiasme au programme

« Il ne fait pas très froid, mais a priori les conditions sont idéales pour les sports d’hiver, a souligné de son côté Denis Masseglia. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait un dispositif militaire impressionnant. Ils sont en place, mais discrètement, pour faire en sorte que tout se passe avec la sérénité d’un événement comme celui-ci. » De la sérénité, certes, mais pas dénuée d’envie et d’enthousiasme. « Maintenant, on est prêts ! insiste Luc Tardif. On sent que la compétition est partie. Advienne que pourra mais je sens tout le monde déterminé, heureux d’être là. » Bref, y’a plus qu’à !

GM avec GQ à Sotchi