Péchalat : « On l’a bien mérité ! »

Enfin la récompense pour Fabian Bourzat (31 ans) et Nathalie Péchalat (28 ans) ! Jeudi soir à Nice, le duo français s’adjuge la médaille de bronze lors des championnats du monde de patinage. Les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir décrochent le titre de champion du monde.

« Nathalie, comment s’est déroulé votre programme libre ?

En fait, il y avait beaucoup de stress parce que l’attente du public français était forte et on l’a sentie. Mais paradoxalement, cela nous a donné de l’énergie pour faire du bon boulot et aller au-delà de la douleur. Cette première médaille mondiale fait vraiment plaisir. Elle récompense vingt années de travail.

On a l’impression que l’écart entre vous, les Canadiens et les Américains s’est réduit. Vous confirmez ?

Oui. A mon avis, on n’a jamais été aussi proches des Américains. C’est de bon espoir pour les années à venir.

Comment avez-vous ressenti les encouragements du public de Nice ?

Lors de la dernière minute, le public a vraiment « clappé ». C’était chouette ! J’aurais pu encore patiner deux minutes de plus comme ça… (sourires).

Et comment va votre nez ? Pourquoi avoir gardé ce pansement ?

C’est quelque chose que j’ai besoin pour l’effort. Puis, je n’ai pas voulu prendre le risque de l’enlever juste pour être jolie à la télé. Cela ne m’intéressait pas car il fallait performer.

Est-ce que ce pansement vous a gêné ?

Non, ça ne me gêne pas. D’ailleurs, je n’y pense même pas. Puis il y a des choses plus importantes que de savoir si j’ai mal au nez ou pas.

Avez-vous réalisé la portée de votre performance lors de cette compétition internationale ?

On va réaliser tout ça quand on fêtera ça avec nos familles, la fédération et les amis. D’ailleurs, je vais pleurer tout à l’heure ! Ça va bientôt arriver (rires). Mais je pense que cette troisième place, on l’a bien mérité. Mais il n’y a pas de sentiment de revanche. Je suis seulement très contente.

Après cette médaille, vous devez forcément être optimiste pour les Jeux Olympiques de 2014 ?

Oui, cela montre qu’il y a quelque chose de joli à faire lors des JO de Sotchi. Ce n’est que dans deux ans. A nous de continuer sur cette lancée… »