Alexis Pinturault : "Cette ferveur et cette émulation autour de notre belle équipe de France font plaisir"

Alexis Pinturault a remporté la 17e victoire de sa carrière en Coupe du monde, ce samedi, lors du slalom géant de Val d’Isère. Le skieur français savoure et revient sur ce succès pour RMC Sport.

Alexis Pinturault, quel est votre sentiment après cette nouvelle victoire ?

Ça fait très plaisir de regagner en France devant son public. A la maison, c’est toujours particulier. Ça fait plaisir de voir justement l’émulation, la ferveur qu’il peut y avoir autour de notre belle équipe de France.

Les conditions étaient réunies pour voir un grand Alexis Pinturault ce samedi ?

Les conditions étaient bonnes, la piste était vraiment bien travaillée, il faisait grand beau et pas mal de monde était monté pour assister à la course du jour. Cette ferveur et cette émulation autour de notre belle équipe de France font plaisir à voir. On espère que cela va continuer.

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Depuis le début de saison, les skieurs français ne laissent rien aux adversaires sur le géant…

Oui; mais l’hiver est long. Nous n’avons disputé que trois courses pour le moment. Mais c’est vrai que l’entame est bonne pour nous, surtout la semaine dernière avec quatre Français dans les cinq premiers sur la piste Oreiller-Killy. Aujourd’hui, le résultat d’équipe est légèrement moins bon (trois Français dans les douze premiers) mais c’est aussi un excellent résultat. Ce sont des performances d’équipe toujours difficiles à réaliser car il faut que tous les éléments s’imbriquent au même moment.

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Est-ce que le fait d’avoir perdu la semaine dernière contre un coéquipier, Mathieu Faivre, vous a donné plus de mordant ce samedi ?

Non, pas vraiment. Je ne pense pas à la revanche. Au contraire, j’étais très heureux pour la première victoire de Mathieu Faivre. Je n’avais pas mérité de gagner car j’avais fait une première manche en deçà de mes qualités, malgré une deuxième manche réussie.

Pouvez-vous nous comparer les deux pistes de Val d’Isère : Oreiller-Killy et face de Bellevarde ?

C’est le jour et la nuit entre les deux. La semaine dernière, cela ressemblait à ce qu’on trouve aux Etats-Unis, avec une neige agressive et un tracé un peu plus simple avec moins de dénivelé. En revanche, ce samedi, on retrouvait une pente extrême et glacée. C’étaient donc deux pistes diamétralement opposées, mais cela a donné deux belles courses.

Votre blessure à la main vous a-t-elle gêné et peut-elle vous priver du slalom ce dimanche ?

Cette blessure ne m’a pas gêné autant que je le craignais, grâce à l’adrénaline. Mais dimanche, il y aura des contacts avec les piquets. J’espère que ça ne m’handicapera pas trop. D’ici là, je vais tout faire pour la soigner.

Rédaction