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Coupe du monde: Tessa veut redevenir Worley

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La saison de Coupe du monde de ski alpin reprend ce week-end. Après deux dernières années très compliquées, Tessa Worley, championne du monde du slalom géant en 2013, va tenter de retrouver les sommets. A commencer dès ce samedi matin, à Sölden (Autriche).

Le retour de la « vraie » Tessa Worley est attendu. Après une année 2014 marquée par la première grosse blessure de sa carrière (rupture du ligament croisé du genou droit et lésion du ménisque après une chute sur le slalom de Courchevel) qui l'avait privée des Jeux Olympiques de Sotchi, la Française avait enchaîné avec une saison 2015 compliquée. Encore en reconstruction, elle n’avait pas fait mieux qu’une 7e place en début d’hiver, à Sölden.

C’est justement dans la station autrichienne, ce samedi (1ère manche à 9h30, 2e à 12h45), que la skieuse du Grand Bornand (26 ans) espère reprendre le fil de sa carrière et se battre à nouveau pour les places sur le podium. « J'ai tiré beaucoup d'enseignements de la saison dernière, explique celle qui fut championne du monde du géant en 2013 à Schladming (Autriche). Je vais me servir de ces épreuves pour aller là où je souhaite. J'ai eu la préparation que je voulais cet été. Je me sens prête pour l'hiver. »

Worley : « Je me sens prête »

« Elle travaille pour, je peux vous le garantir, assure Anthony Séchaud, le directeur des équipes de France de ski féminin. Elle a clairement des manches et des runs qui sont sur le niveau qu’elle avait en 2013, aucun problème. Maintenant il faut qu’elle trouve un peu de constance sur la fin de la préparation pour définitivement passer ce palier-là. La tête s’est remise en place mais il faut qu’elle travaille tous les jours pour être à ce niveau-là et ça c’est peut-être la petite différence. Il faut vraiment qu’elle soit mobilisée dans cet axe-là. »

Huit fois vainqueur d’une manche de Coupe du monde, Worley espère regoûter le plus vite possible au succès. Malgré deux dernières saisons décevantes, elle y croit dur comme fer. « J’y croyais même l’hiver dernier, rappelle-t-elle. Je suis au départ d’une course donc je vise les premières places, même si ma forme n’est pas à 100%. Je crois que viser plus bas ce serait une erreur cette saison, d’autant plus parce que je me sens prête, parce que j’ai vraiment envie d’y aller. Il faut mettre tout en place comme il faut pour qu’à la fin on puisse être content et qu’on puisse lever les bras. C’est une très grande envie. »

Georges Quirino