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Les Pyrénées enchantées

Lara Gut, ambassadrice de Grandvalira-Soldeu

Lara Gut, ambassadrice de Grandvalira-Soldeu - -

Pour la première fois de son histoire, la Principauté d’Andorre accueille ce week-end une étape de Coupe du monde de ski alpin. Un événement très attendu au domaine skiable de Grandvalira-Soldeu, principale station de sports d’hiver des Pyrénées.

Alors que l’une vient de fêter ses adieux, une autre va connaître ses grands débuts sur les pistes de Coupe du monde. Le week-end dernier, la station de Chamonix accueillait son dernier rendez-vous international alpin, jusqu’à (au moins) 2016. A partir de ce vendredi, celle de Grandvalira-Soldeu (Andorre) recevra quant à elle pour la première fois une compétition mondiale. Après avoir organisé des épreuves de Coupe d’Europe, antichambre de la prestigieuse Coupe du monde, la Principauté compte bien profiter de cet événement de taille pour promouvoir son prestigieux terroir.

Lara Gut ambassadrice

« Ce n’est pas banal de venir ici. C’est vraiment sympa comme ambiance. Ça change et je suis contente de découvrir de nouvelles stations », confie la Française Tessa Worley, troisième sur un géant de Coupe d’Europe en 2008. Réputée comme la plus grande station des Pyrénées avec 193km de pistes et 1926 hectares, Soldeu s’est même vu réattribuer une épreuve de géant supplémentaire, après l’annulation de celui de Courchevel en décembre dernier. Une aubaine pour la piste d’Avet qui souhaite accueillir un jour une course masculine. « Nous en avons déjà discuté avec la FIS. Il faut avant toute chose réussir notre week-end pour que l’on soit homologué. On aimerait bien pouvoir organiser une épreuve hommes avant 2016 », espérait Conrad Blanch, le directeur général de l’épreuve andorrane.

Ce n’est pas un hasard si l’organisation andorrane a choisi la célèbre skieuse Lara Gut, double médaillée d’argent aux Mondiaux de Val d’Isère, comme ambassadrice de l’événement. Victorieuse en 2008 de cette même Coupe d’Europe, la Suissesse décore à merveille la carte de visite de la station.

Alexandre Mispelon