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Méribel : l’éclipse sur les skis

Victor Muffat-Jeandet

Victor Muffat-Jeandet - AFP

L’épreuve par équipes des finales de la Coupe du monde de ski aura lieu ce vendredi matin, à Méribel, en plein pendant l’éclipse de soleil. Une situation inédite qui n’inquiète ni les organisateurs, ni les skieurs.

Qui sera la star du « Team Event », l’épreuve par équipes des finales de la coupe du monde de ski, ce vendredi à Méribel ? Tessa Worley ? Thomas Fanara ? André Myhrer ? Il y a peu de chances. Car en ce 20 mars, l’attraction sera plus dans le ciel que sur la piste, avec une éclipse de soleil. Un phénomène naturel extrêmement rare, qui n’était plus arrivé en France depuis le 11 août 1999. Le début de la course, programmé à 10h30, interviendra en plein milieu de cette éclipse, qui devrait plonger la station savoyarde dans une importante obscurité. Mais pas question pour les organisateurs de décaler la course. Bien au contraire.

« C’est une coïncidence assez incroyable, se réjouit Christophe Mugnier, le directeur exécutif du comité d'organisation. Les infos que j’ai, c’est qu’en matière de luminosité ça ne changera rien. On va pouvoir partir à l’heure. Le déroulement de la course va se poursuivre normalement. Simplement, pour les enfants des écoles qui avaient prévu de venir, il y a des mesures qui ont été prises, ils auront des lunettes. Surtout pour les enfants, il ne faut pas qu’ils regardent l’éclipse. Bien sûr, ils auront les yeux bien protégés. On s’en rappellera, c’est un moment assez unique une éclipse pendant les finales. C’est un petit clin d’œil de la nature. »

La majorité des skieurs n’étaient même pas au courant

Si les organisateurs se réjouissent que la nature leur offre des conditions rarissimes pour ce « Team Event », les skieurs, eux, n’y prêtent pas vraiment attention. Ce jeudi après-midi, presque aucun d’entre eux n’était d’ailleurs au courant qu’une éclipse de soleil aurait lieu pendant leur course. « C’est un site qui est quand même bien exposé niveau luminosité, donc je pense qu’il n’y aura pas de problème, explique le Français Victor Muffat-Jeandet. Au pire, on mettra le verre blanc sur le masque et ensuite on mettra le verre à soleil (rires). » Il sera ensuite temps, une fois la course terminée, de lever les yeux vers le ciel.

la rédaction avec GQ