Pascal : « Worley ? C’est la fatalité »

Christel Pascal - -
Le slalom de Courchevel a tourné au drame pour Tessa Worley. Partie à la faute, la Française souffre d’une rupture du ligament antérieur du genou droit synonyme de forfait pour les JO de Sotchi. Une nouvelle chance de médaille qui s’envole pour la délégation tricolore, après le forfait déjà acté de Marion Rolland. Pour Christel Pascal, membre de la Dream Team RMC Sport, c’est un énorme coup dur pour les skieuses françaises : « Ça va être compliqué, il ne faut pas se voiler la face. Maintenant, on a quand même vu Anémone Marmottan en forme sur ce début de saison. Elle a des possibilités, mais elle a moins d’expérience qu’une Tessa Worley.
On misait gros sur Tessa, on mise un peu moins sur Anémone. Mais ça peut être la belle surprise des Jeux. Comme Marie Marchand-Arvier, avec l’expérience qu’elle a maintenant. Ce sont des filles moins présentes que leur leader. Mais pourquoi pas ? Ça peut faire rebondir les autres filles. Ce sont des coups durs, mais ça arrive malheureusement dans toute carrière. Il faut faire avec. »
« On en ressort différemment, souvent plus fort »
Touchée, Christel Pascal estime toutefois qu’à 24 ans, Tessa Worley a le temps de revenir au plus haut niveau : « Il n’y a pas d’erreur stratégique. J’avais plus de crainte avec tous les départs en vitesse, j’avais la blessure dans un coin de la tête. Mais c’est quelque chose qui lui tombe sur la tête. C’est la fatalité. Quand je l’ai vue partir, je me suis tout de suite dit : "Aïe aïe aïe, son genou est pété." C’est la fatalité mais on en ressort différent, souvent plus fort. »
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