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Pinturault : « C’est juste incroyable »

Alexis Pinturault

Alexis Pinturault - -

Brillant ce samedi en slalom, à Val d’Isère, devant le public français, Alexis Pinturault n’a pas caché son plaisir après cette victoire, qui intervient dès sa deuxième sortie après son opération de la cheville, en août dernier.

Alexis, que ressentez-vous après cette victoire ?

C’est juste incroyable. C’est énormément de soulagement et de joie. Après mon opération, revenir comme ça, gagner en France, c’est fabuleux.

D’autant qu’on ne vous attendez pas forcément en slalom…

Comme ça, on arrêtera de dire que je ne suis bon qu’en Géant et on commencera à penser que je fais du slalom aussi ! Je savais que je pouvais aller vite, depuis un moment. Restait à le faire, à confirmer. C’est vrai que j’ai fait deux belles manches, mais je ne pensais pas à ce point-là. Quand je vois l’écart arrivé en bas, c’est là que je réalise que j’ai fait quelque chose de bien.

Quelles ont été vos sensations sur les skis ?

Je me sentais bien. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir pris des risques incroyables. Je savais que j’avais mis un peu d’engagement, même beaucoup, mais jamais je ne me suis senti en sursis ou quoi que ce soit. C’est quand je vois le temps que je me rends compte.

Vous allez pouvoir savourer ?

On va savourer, mais on va aussi vite switcher parce que demain (dimanche), il reste le Géant.

Considérez-vous cela comme votre première vraie victoire ?

On peut dire que c’est la première vraie victoire, sur une discipline à globe en tout cas (il comptait jusqu’à présent une victoire au City Event de Moscou, ndlr).

Luc Alphand vous remet la médaille. Joli symbole, non ?

Normalement, on le voit plutôt en descente, je ne sais pas trop ce qu’il faisait là, il a dû se perdre (rires). Non, en vrai ça me fait plaisir de le voir. C’est quelqu’un que j’apprécie. Il y avait du beau monde.

Visez-vous le doublé avec le Géant ?

Le doublé, ça risque d’être compliqué. Mais c’est vrai que quand on part, on essaie de faire du mieux possible et forcément, de gagner.

Propos recueillis par Georges Quirino