Pinturault: "Des moments gravés en moi"

Alexis Pinturault - AFP
Alors qu'il n'a pas encore 27 ans, Alexis Pinturault a signé sa 20e victoire en Coupe du monde ce samedi. Un succès acquis à domicile, sur la piste de Val d'Isère. Le skieur savoyard a lancé sa saison olympique grâce à une deuxième manche qui lui a permis de remporter le slalom géant devant l'Allemand Stefan Lutz et le monstre autrichien Marcel Hirscher. Alexis Pinturault est revenu sur l'émotion particulière d'une victoire à domicile sur RMC dans l'Intégrale Sport ce samedi.
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Il s'agit de votre première victoire de la saison, après un an sans gagner...
Cette victoire fait du bien. Elle permet de rectifier le tir après Beaver Creek. C'est vrai que ça faisait un petit moment que je n'avais pas gagné mais je ne m'affolais pas plus que ça.
Vous aviez déjà gagné le géant ici l'an dernier. C'est aussi à Val d'isère que vous avez signé votre première victoire. Est-ce déterminant de courir à domicile?
Pas automatiquement. Généralement, c'est plus compliqué de courir à domicile. C'est toujours un peu différent car il y a plus d'attente puisque les gens présents vous supportent. Automatiquement, il y a un peu plus de pression mais, moi, j'apprécie ça. A Val d'Isère, le contexte m'a toujours été bénéfique et je décroche du coup ma troisième victoire ici.
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Qu'est-ce que ça représente d'entendre la Marseillaise ici?
A chaque fois que je gagne ici, la Marseillaise est le plus grand moment. Tout le monde la chante en choeur et ce sont des moments forts, qui resteront gravés en moi.
Vous gagnez ce géant sur la deuxième manche. C'est signe d'un grand coup frappé mentalement...
J'ai encore quelques réglages à trouver sur des neiges un peu plus faciles, un peu plus agressives et des profils peut-être un peu plus plats. Mais sur la pente et la glace, ça fonctionne plutôt bien et c'est le côté positif. Après, je reste vigilant, je sais qu'il me reste des choses à améliorer.
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Le niveau de la concurrence vous motive-t-il à aller encore plus vite sur la piste?
C'est toujours une source de motivation. Quand les adversaires vont de plus en plus vite, ça hausse le niveau et on repousse encore nos limites.
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