Pinturault : « Pas de questions à se poser »

Alexis Pinturault - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Alexis, est-ce difficile de trouver les mots après cette désillusion ?
Non, ce n’est pas difficile de trouver les mots. Je suis forcément déçu, mais ça reste du ski. C’était une belle bagarre aujourd’hui. Je ne suis pas trop mal parti sur le slalom. Si en haut j’étais un peu en difficulté, j’ai bien rectifié ensuite en reprenant un peu de temps. Est-ce que ça aurait suffi ? Je ne sais pas mais quoi qu’il arrive, il n’y a pas de questions à se poser car je ne suis pas en bas.
Le moral est donc bon ?
Le moral n'est pas trop atteint. Ça reste du sport. Ça sourit un jour et ça sourit moins d'autre jour. Quand on voit le podium (Viletta en or, argent pour Kostelic, bronze pour Innerhofer, ndlr), c'est un peu à l'image des Jeux. Ce n'est jamais facile de briller quand on fait partie des meilleurs. Il va falloir essayer de se libérer la tête. Je vais essayer de skier plus engagé et pour moi-même. Je vais me reposer demain et je vais repartir m'entraîner le matin ici.
Il n'y a donc pas matière à tirer la sonnette d'alarme ?
Il ne faut pas s’affoler car le ski était dans l’ensemble assez bon. Il faut maintenant rester concentré sur le géant et le slalom.