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Schladming – Théaux : « Les JO dans un coin de ma tête »

Adrien Théaux

Adrien Théaux - -

Adrien Théaux entamera ses Championnats du monde de Schladming par le super-G, ce mercredi à 11h. Le skieur de Val Thorens compte bien tirer son épingle du jeu lors de cette dernière grande échéance avant les Jeux Olympiques de Sotchi, prévu dans un an pile.

Adrien, comment abordez-vous vos Mondiaux de Schladming ?

Je me suis bien reposé car j’étais bien cramé après Kitzbühel, où on avait pas mal enchaîné les courses. Là, je vais arriver en forme à Schladming. Tout le groupe va bien et la confiance est là, que ça soit en technique ou en vitesse. On verra ce que ça va donner.

Estimez-vous que le groupe français est capable d’aller chercher le podium ?

On tourne autour du podium depuis le début. On a vu que le groupe allait très bien puisque tout le monde a fait un Top 10. Le but est quand même de monter sur la boîte et d’être devant. Mais on a beau être le meilleur du monde, en ski, on n’est jamais sûr de gagner. C’est ce qui fait la beauté de notre sport !

Que manque-t-il pour monter sur la boîte ?

Ça a très bien marché en début de saison mais ce qu’il manque, c’est un petit déclic. Il faut faire la course presque parfaite car les écarts sont vraiment extrêmement serrés cette année. A Bormio, les quatre premiers n’étaient séparés que de deux centièmes sur une descente de deux minutes. Il ne faut pas faire de fautes et pour moi, c’est ce qui péchait un peu jusqu’à présent. 

Pour un skieur, quel est le plus important : remporter la Coupe du monde, décrocher un titre mondial ou être champion olympique ?

On se pose souvent cette question. Le mieux, c’est de gagner les trois comme ça, il n’y a pas de problème. Etre champion du monde ou gagner Kitzbühel est différent. Je pense que pour un skieur, la plus belle des récompenses est de remporter le général de la Coupe du monde. C’est comme être champion du monde en Formule 1. A la fin de la saison, celui qui a le plus grand nombre de points est celui qui a été le plus régulier et le plus performant sur toute la saison. C’est ce qui montre la plus grande valeur d’un skieur. Mais champion olympique et champion du monde sont vraiment les titres suprêmes. Un titre olympique, c’est une reconnaissance qui est énorme. Les Jeux Olympiques font rêver, on est content d’y aller et si on peut faire une médaille, c’est ce qu’il y a de mieux.

Pensez-vous déjà aux Jeux Olympiques de Sotchi, prévus dans moins d’un an ?

Oui, les Jeux Olympiques sont déjà dans un coin de ma tête. Je prends les courses les unes après les autres. Il y a quand même l’échéance super importante des Championnats du monde. Les JO viendront après. On a pu skier sur la piste olympique pour la première fois l’année dernière lors d’une étape de Coupe du monde et on n’y retournera pas avant 2014. Depuis cette étape à Sotchi, je pense aux Jeux. Mais pour l’instant, il y a encore beaucoup de grandes échéances, dont toutes les étapes de Coupe du monde qui sont importantes pour nous car elles fixent notre classement pour l’année prochaine aux Jeux. Si on veut avoir un bon dossard aux JO, il faut bien performer avant.