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Ski alpin: "C'est un scénario incroyable", Worley savoure son globe sur le géant

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Vainqueur de son deuxième globe du géant à Méribel ce dimanche, la Française Tessa Worley ne cachait pas sa joie après une lutte intense jusqu'aux derniers instants. Ce globe a une saveur particulière après son sacre en 2017.

Tessa Worley est sur son petit nuage. Vainqueur ce dimanche du deuxième petit globe de sa carrière sur le géant, la skieuse de 32 ans était ravie de ce sacre à domicile, devant ses supporters. "C'est un scénario incroyable. Je savais que ça allait être excitant et une course à suspense. J'ai fait pleins de rêves cette nuit mais finalement, c'était différent de tout ce que j'ai pu imaginer. Après la première manche, j'étais déçue, mais j'ai tout donné et il fallait que le destin joue en ma faveur et ça a fonctionné. De pouvoir offrir ça lors des finales en France, c'est juste incroyable. J'étais en stress tout le long de la manche. Je n'osais pas trop réaliser. On ne peut pas faire beaucoup mieux. C'est un objectif que j'avais personnellement", confie la Française, toute émue.

"Un globe inattendu"

Ce deuxième globe de sa carrière a une saveur particulière pour la récente porte-drapeau des Jeux olympiques de Pékin, déjà vainqueur du globe de la spécialité il y a cinq ans. "En 2017, cela a été une saison du début à la fin à jouer les podiums avec Mikaela (Shiffrin). C'était hyper intense car on était que deux. En janvier, je savais que je pouvais jouer le globe et que je pouvais le gagner. C'était très stressant et j'ai presque moins savouré mes finales aujourd'hui. Là j'arrivais avec une position d'outsider, en Française, chez moi avec l'envie d'offrir un beau cadeau. C'est un globe inattendu. Je ne pensais pas être capable de skier à un tel niveau tout au long de la saison."

A 32 ans, Tessa Worley va désormais devoir faire un choix pour la suite de sa carrière, alors que les Mondiaux 2023 se disputeront sur cette même piste de Méribel. "C'est difficile de dire non. Je sais tous les sacrifices et le travail qu'il faut faire pour arriver au mois de février, dit-elle. Si je reviens ici l'an prochain, c'est parce que j'ai les capacités d'être performante et de gagner des courses. je n'ai pas envie de faire des courses juste pour la communication. Il va falloir que je breake bien ce printemps et me poser les bonnes questions et faire le point. Je profite à fond et je suis encore dans le coup, donc ça donne envie."

AS, avec Arnaud Souque