Ski alpin: “Moralement, ça va mieux", Pinturault chasse les doutes sur sa retraite après sa blessure et pense aux JO 2026

Victime d’une fracture du plateau tibial sur le super-G à Kitzbühel fin janvier, Alexis Pinturault ne va pas prendre sa retraite dans l’immédiat. Le skieur de 33 ans s’est fixé un dernier objectif, avec les Jeux olympiques 2026 en ligne de mire.

Sa dernière prise de parole laissait la place aux doutes, mais Alexis Pinturault a dissipé le brouillard qui commençait à s’installer. Victime d'une fracture du plateau tibial et d'une lésion au ménisque du genou droit, un an tout juste après s'être rompu les ligaments croisés du genou gauche, Pinturault a reconnu qu'il réfléchissait à la fin de sa carrière. Ce lundi, le skieur de 33 ans a confirmé qu’il continuait l’aventure “sûrement une seule” année, mais avec un choix fort.

“Je vais pouvoir avoir une vraie préparation”, a-t-il annoncé ce lundi matin à Radio Courchevel, sa station. “Moralement, ça va mieux. Je vais revenir à l’essentiel et me concentrer sur le géant, avec la perspective des Jeux olympiques, dit celui qui a glissé dans la hiérarchie. Je ne sais pas encore combien de saisons je vais faire mais ce sera sûrement une seule.”

Un palmarès hors norme

Pinturault avait annoncé après sa chute émettre des réserves quant à la possibilité de continuer sa carrière, surtout qu’il revenait tout juste d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche. “Pintu” possède l'un des plus grands palmarès du ski français avec 34 victoires en Coupe du monde, deux titres mondiaux individuels en combiné et trois médailles olympiques (bronze sur le géant en 2014 et 2018, argent sur le combiné en 2018). Double champion du monde du combiné (2019, 2023), il a remporté le gros globe du classement général en 2021 et cinq petits globes.

AS