Worley : « Faire un géant en France, c’est encore mieux »

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Tessa Worley, l’annulation du Super G de Val d’Isère a dû beaucoup vous décevoir…
Oui car j’ai beaucoup aimé le tracé, c’est vraiment dommage. Les courses en France, on aimerait bien toutes les faire. Mais il me semble que c’était quand même la meilleure décision parce que ce n’était vraiment pas évident de skier.
A quelles conditions météo vous attendez-vous à Courchevel ?
Je n’en sais rien. Apparemment, il risque de neiger dans la nuit mais il semble que c’était bien meilleur là-bas ce matin (ndlr : samedi) qu’à Val d’Isère. Ça m’a l’air positif pour dimanche, on verra. Dans la mesure où on peut faire un entrainement de géant, c’est que c’est bien.
Va-t-on enfin pouvoir voir un géant à Courchevel ?
J’espère et je pense que ça va être possible. Il y avait les deux courses l’année dernière, il a fallu en prioriser une. Là, la priorité, c’est le géant, donc je pense qu’ils vont vraiment mettre tous les moyens pour qu’on dispute cette course. Ça leur tient à cœur et à nous aussi.
Êtes-vous très impatiente de disputer ce géant en France ?
Bien sûr ! Faire des courses en France, c’est déjà énorme. Alors un géant, c’est encore mieux ! J’ai vraiment envie de m’éclater et j’espère que ce sera une belle journée. On a envie de faire plaisir aux gens qui vont être là. J’adore courir à la maison. Je vais me donner à 100%, et même à 100% parce qu’on est en France.
Alexis Pinturault a remporté le slalom de Val d’Isère le week-end dernier. Êtes-vous jalouse de sa victoire devant le public français ?
Non, je ne le jalouse pas, mais ce qu’il a fait est énorme. C’est même parfait, magique. Il mérite amplement de vivre ces moments-là. Et ça me donne des idées. Une victoire, c’est le but. D’autant plus quand on est en France.