Vion : « Que nos skieurs fassent preuve d’audace »

Alors que les premières épreuves de ski ont débuté ce samedi, Michel Vion, le président de la Fédération Française de Ski (FFS), fixe les ambitions de son collectif. Et met la pression sur Martin Fourcade, Jason Lamy-Chappuis et Alexis Pinturault.

Une équipe de France sans complexe

« Je crois que depuis maintenant 2-3 ans, on a une équipe de France très solide, avec des athlètes qui jouent devant, qui jouent les premiers rôles. Donc logiquement, il faut d’abord prendre ces Jeux avec détermination, motivation et puis surtout, être joueur. On a le niveau pour bien réussir. Mais il faudra faire preuve d’audace, prendre sa chance, aller chercher les bons résultats. On sait comment se déroulent les courses d’un jour. C’est ce que l’encadrement est en train de dire aux athlètes. Il faut faire en sorte qu’on n’ait pas de complexes. Si on est à notre niveau, on sera dans les classements en haut de l’affiche. C’est sûr.»

Un collectif très complet

« Je crois qu’il y a un bon état d’esprit. Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas depuis quelques mois, c’est depuis maintenant quelques années. Je crois qu’il y a une vraie prise de conscience. On arrive à une période où je crois qu’on arrive à une espère ce carrefour d’athlètes, entre ceux qui sont à maturité et des jeunes talents qui arrivent. Tout ça fait une équipe assez complète, avec plusieurs générations appliquées et avec je crois, une vraie force de caractère. »

La pression sur le brelan d'as

« Alexis Pinturault fait partie des grands. Ce n’est pas nouveau, on le savait. Mais il est entre la première et la cinquième place à chaque course. A Sotchi, c’est évidemment une chance de médaille, c’est certain. Mais je pense aussi à Martin Fourcade et Jason Lamy-Chappuis. Même on a plein d’autres athlètes qui auront leur mot à dire, c’est trois-là ont un boulot à remplir qui est de monter sur le podium. »

Une pensée pour Worley et Rolland

«On a eu la déception de perdre deux de nos meilleurs éléments : deux championnes du monde, Tessa (Worley) et Marion (Rolland). Quelque part, ça reste dur à avaler. D’abord pour elles en tant que championnes, ensuite pour l’encadrement parce que c’était effectivement deux athlètes essentielles. Il a fallu passer ce cap. Les blessés, on ne peut malheureusement que les déplorer et on ne peut malheureusement que faire sans eux. » 

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Recueilli par EJ