Boxe: Asloum répond aux soupçons de corruption aux JO 2016

Furieux après les révélations du Monde lundi sur des soupçons de corruption autour de l'équipe de France de boxe aux Jeux olympiques de Rio, Brahim Asloum nie toute incursion dans les décisions. Et estime même que les boxeurs français, qui ont récolté six médailles, auraient même pu en avoir davantage.

Les révélations du Monde concernant des soupçons de corruption autour des boxeurs français lors des Jeux olympiques de Rio font peser un climat qui met Brahim Asloum hors de lui. Champion olympique en 2000, le membre de la Dream Team RMC Sport assure dans le Moscato Show sur RMC ce mardi qu'il n'y a jamais eu corruption. Et donne les détails de ce qui a changé entre 2012 et 2016.

"On ne pèse pas dans des décisions"

"En 2012, on vit malheureusement tous ces vols, qui nous ont fait énormément de mal. Derrière, à la Fédération française, on se remet en question et on décide seulement de participer à des commissions, précise Brahim Asloum. Donc commission d'arbitrage, de la WSB, de la réforme de la boxe professionnelle... On a voulu intégrer ces commissions pour savoir ce qu'il se passe, donner notre point de vue et ne pas être informés au dernier moment."

Une participation consultative dans ces commissions mais pas de rôle actif durant les compétitions. "On ne pèse pas dans des décisions puisque ce sont des commissions qui font que derrière, on améliore les règles du jeu! A aucun moment, on influe sur quoi que ce soit, assure le champion olympique de Sydney. On donne notre point de vue. Mais le jour de la compétition, à quel moment avons-nous le pouvoir de quoi que ce soit? Ce n'est pas vrai!"

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"Ce n'est que du pipeau!"

La délégation tricolore avait récolté six médailles à Rio, après des Jeux de Londres marqués par des scandales, comme celui dont avait été victime le regretté Alexis Vastine. "Le fait que la France ait fait six médailles a créé de la jalousie et tout le monde a commencé à dire que c'était parce qu'on avait notre directeur exécutif français, poursuit Asloum. Ce n'est que du pipeau! Je vous défie de regarder tous les combats. Christian M'Bili aurait même dû gagner et est donné perdant, Souleymane Cissokho pareil... A la limite, on aurait peut-être même dû avoir plus de médailles!"

A.Bo