Une droite foudroyante: Wanderlei Silva, légende du MMA, mis KO par un homme en smoking lors d'une bagarre générale après un combat de boxe

Lui aussi a fini par sortir de sa retraite, cédant à la mode des combats d'exhibition en boxe anglaise pour toucher son petit chèque. Mais Wanderlei Silva (49 ans) aurait sans doute mieux fait de rester au chaud à la maison samedi soir. Alors que l'ancien combattant brésilien de MMA, légende du Pride et de l'UFC (dont il est membre du Hall of Fame) affrontait l'ex-boxeur Acelino "Popo" Freitas (50 ans) au Spaten Fight Night 2, un évènement organisé à Sao Paulo, sa fin de soirée a tourné au cauchemar.
"The Axe Murdeder", 20kg plus lourd que Freitas lors de la pesée, s'est fait balader tout le début du combat par son adversaire, avant de perdre patience et de multiplier les mauvais gestes. Jusqu'à ce que l'arbitre ne mette un terme à la mascarade au 4e round, quand Wanderlei Silva a tenté de mettre un nouveau coup de tête illégal. Et là, tout a dégénéré.
Le fils de Freitas est l'auteur du coup de poing
Les camps des deux combattants - où l'on trouvait aussi l'ancien champion UFC des poids lourds Fabricio Werdum - ont sauté sur le ring, pour se livrer à une énorme bagarre générale. Qui a été "fatale" à Wanderlei Silva. Pris dans la mêlée, le vétéran de la cage a encaissé un coup de poing fatal d'un homme en smoking, le laissant totalement inconscient au sol.
Un KO foudroyant, qui a été selon les observateurs locaux l'œuvre du fils d'Acelino Freitas, Rafael. Ce dernier avait d'ailleurs mis plusieurs coups - par derrière - à Wanderlei Silva avant la dernière droite. D'après d'autres images qui ont ensuite circulé, Silva a repris connaissance au bout de quelques secondes, et a pu quitter le ring sur ses deux jambes, bien que titubant, avec l'œil droit tuméfié. Le combattant - qui souffre selon son compère Werdum d'un nez cassé - a toutefois été conduit à l'hôpital pour être recousu et gardé quelques heures en observation, avant de pouvoir rentrer chez lui.
Sur les réseaux sociaux, les deux clans se sont depuis renvoyé la faute à coups de vidéos et de communiqués.