PFL: "c’est tout petit ce qu’il avait", Baki sourit de l’écharde dans le pied de Doumbè

Un peu frustré mais taquin. Baysangur "Baki" Chamsoudinov est revenu, lundi dans l'émission Quotidien, sur sa victoire de prestige contre Cédric Doumbè, jeudi lors du PFL Paris à Bercy. Le combattant français s’est imposé face à son compatriote sur arrêt de l’arbitre (TKO médical) en raison d’une écharde dans le pied de son adversaire qui s’en est plaint à deux reprises. Si la manière dont le combat s’est conclu le laisse sur sa faim, "Baki" a ironisé sur le taille de cette fameuse écharde.
"Si j’avais un truc comme ça au pied, personne ne l'aurait su"
"Le troisième (round) a commencé, on n’a pas vraiment pu échanger", explique-t-il. "C’était un round très intéressant parce que les gens voulaient voir comment le combat allait se finir. Je vois Cédric se plaindre et l’arbitre arrêter le combat. Il se plaint une fois à l’arbitre qui lui dit de continuer de combattre. Je ne comprends pas (pourquoi Doumbè se plaint), puis il (Doumbè) me le dit. Il me dit qu’il a un truc au pied et qu’il ne peut pas combattre. Je lui dit: ‘enlève ce que t’as au pied et on continue’. Je ne vois pas ce qu’il a, je suis concentré sur le combat. D’ailleurs, c’est tout petit ce qu’il avait du coup."
Dans pareille situation, Baysangur Chamsoudinov assure qu’il aurait conservé cela secret. "Si j’avais un truc comme ça, ni l’arbitre, ni le public ni personne n’aurait su que j’avais un truc au pied. Beaucoup de choses font mal dans un combat, on est des combattants", lance-t-il. Lui n’a jamais connu ce genre de mésaventure mais estime qu’il parviendrait à composer avec sans trop de problème. "Mes combats se sont toujours bien passés. J’ai déjà eu des combats où j’avais des douleurs, où je ressentais des difficultés et je n’ai rien dit. C’est la base même des combattants, nous sommes d’excellents menteurs, on ne montre pas la douleur", ajoute-t-il.
Avec du recul, il ne comprend pas la stratégie de Doumbè. "Je pense que ça devait le gêner", convient-il. "On était dans le dernier round et si j’avais été à sa place, je pense que j’aurais tout donné pour essayer de finir le combat et c’est ce qu’il fallait faire parce que l’arbitre n’a pas le droit d’interrompre le combat tant qu’il n’y a pas eu d’actions illégales."
Il conclut en se disant tout de même amer d’avoir gagné de la sorte, même s’il estime qu’il dominait les débats. "Bien sûr je suis content parce qu’il y a quand même eu deux rounds", lance-t-il. "J’en prends un clairement, le deuxième est assez disputé et je pense l’avoir pris (selon les notes des juges, les combattants étaient à un round partout). Je suis quand même content mais ça salit un peu la victoire. C’était dommage, je voulais clairement bien finir le combat. C’était attendu depuis longtemps, c’était une vraie rivalité."