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MMA: "Le combat va se faire", les grandes explications de Baki Chamsoudinov sur la revanche contre Cédric Doumbè

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À quelques semaines de son grand retour dans la cage, le 16 mai prochain à l'Ares, le combattant français Baissangour "Baki" Chamsoudinov était l'invité exceptionnel du podcast RMC Fighter Club. L'occasion pour lui de faire un point sur sa carrière, et d'évoquer une très attendue revanche contre Cédric Doumbè, un an désormais après sa victoire sur le célèbre épisode de l'écharde.

Cela fera plus de 14 mois qu'on ne l'a pas vu dans la cage. Plus d'un an après son choc suivi par toute la France (ou presque) contre Cédric Doumbè au PFL (le 7 mars 2024), Baissangour "Baki" Chamsoudinov va faire son grand retour le 16 mai prochain, avec un combat contre le Brésilien Thiago Lima pour la ceinture des -77kg de l'Ares. Un duel contre un "mec qui boxe de manière très agressive" et qu'il prend "très au sérieux", qui doit permettre au combattant français de reprendre sa marche en avant. Et de se libérer, aussi, de ses obligations contractuelles avec l'organisation.

"Ça a pris du temps, mais on a fini par trouver un arrangement. Je suis content de revenir, et je vais prendre la ceinture", a commenté Baki ce mercredi, dans le dernier épisode de notre podcast RMC Fighter Club. "Je ne leur dois que ce combat-là (à l'Ares). Mais après je n’ai pas envie de dire que je ne reviendrai plus du tout. Peut-être que je défendrai cette ceinture, parce que l’Ares c’est une organisation que j’aime beaucoup, j’y ai fait mes armes. J’ai grandi là-bas. Donc je suis content de pouvoir prendre la ceinture parce que c’est comme finir un jeu, et je suis concentré sur cette date-là. On verra après pour la suite."

Épisode 326 - MMA : ARES, PFL, Doumbè, progrès, avenir... "Baki" Chamsoudinov se confie
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"J’ai signé cette revanche, j’ai eu le prix que je demandais, j’ai même eu plus que ça"

Pour la suite, justement, beaucoup espèrent - enfin - une revanche contre Cédric Doumbè, après une victoire un brin frustrante de Baki lors de l'épisode 1, sur la désormais légendaire séquence de l'écharde. Un rematch... toujours d'actualité.

"Le combat contre Doumbè va se faire, oui", assure Baissangour Chamsoudinov. "Je n’ai pas envie de dire un mot que je ne devrais pas dire, mais j’ai signé un truc comme quoi il y aura une revanche contre Doumbè. J’ai signé cette revanche, j’ai eu le prix que je demandais, j’ai même eu plus que ça. C’est pour ça aussi que j’ai envie de la faire." Pour l'argent, mais pas seulement.

"Le soir-même du combat, tu te dis: ‘Ok ça se termine mal, mais au moins on a levé ma main’. Mais quand un an passe, tu vois que l’histoire retient une écharde, et là tu te dis: ‘Ça ne va pas le faire, il faut terminer ça bien’."

Reste à fixer une date... Et sur ce point, Baki invite à la patience. "Je suis complètement d’accord sur le fait que la revanche doit se faire vite, mais ça fait déjà un an, et on va vite arriver à deux ans. Si le combat se fait fin 2026 ou début 2027, il faudra tout recommencer..."

"On a besoin de ce genre d’événements qui animent les discussions"

Du haut de ses 23 ans, Baissangour Chamsoudinov (8V, 0D) estime pourtant que le jeu en vaut la chandelle. Et que le MMA bleu-blanc-rouge, pour son exposition auprès du grand public, a besoin d'une telle affiche franco-française. "En ce moment il y a un petit creux pour les personnes 'casu', qui s’en tapent un peu du MMA… Ils en entendent moins parler, et c’est vrai qu’on a besoin de ce genre d’événements qui animent les discussions."

D'autant que selon lui, l'annonce d'un Baki-Doumbè 2 peut susciter encore plus d'engouement que le premier combat, pourtant extrêmement médiatisé. "Pour le premier il y avait cette hype parce que les gens avaient vu avant ça Doumbè mettre un KO à Zebo en neuf secondes et Baki remporter ses combats toujours de manière dominante. Les gens espéraient revoir un KO de l’espace. Mais ils ont vu sur le premier combat que ça ne se passait pas comme Cédric le voulait, qu’il ne maitrisait pas tant la situation que ça. Et ça, ça donne encore plus envie de voir la suite."

Lui voit en tout cas en la fin burlesque du premier combat une source de motivation supplémentaire. "Pour la partie popularité, j’en ai tiré forcément que du positif. On n’est pas si bien payés que ça dans le MMA, et ça permet de développer ton business, de faire ta carrière... Après ce qui me saoule un peu, c’est qu’avec une fin de combat comme ça, ça a donné une allure un peu clownesque à nos deux personnages. En plus les deux se rabaissent mutuellement, donc le public rabaisse aussi… On passe pour deux clowns. Alors que c’était un combat de haut niveau, techniquement détaillé, très analysé. Les seules personnes qui disent que c’était un combat nul, elles n’y connaissent rien."

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