MMA: "On ne se cache pas", pourquoi Nassourdine Imavov combattra un adversaire moins bien classé à l'UFC Paris

Selon Nicolas Ott, l'entraîneur du Français Nassourdine Imavov (4e de sa catégorie), l'affrontement contre Brendan Allen (7e) le 28 septembre présente des intérêt sportifs, symboliques et financiers.

Frustrante, l'année 2023 est désormais bel et bien dans le rétroviseur. Porté par deux victoires contre Roman Dolidze et Jared Cannonier, Nassourdine Imavov a repris sa marche en avant dans la catégorie des -84 kg.

Le 28 septembre, à 20h30, il retrouvera la cage à l'occasion de l'UFC Paris, organisé à l'AccorArena. Le Français, numéro 4 des poids moyens, n'est plus très loin du titre. Mais c'est un adversaire moins bien classé qu'il affrontera en trois rounds dans la capitale, en la personne de Brendan Allen (12 victoires, 2 revers).

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Invité du RMC Fighter Club, Nicolas Ott, l'entraîneur de Nassourdine Imavov, justifie ce choix qui a pu surprendre. "L'objectif, c'était de combattre à Paris. C'était une étape qui était très, très importante pour Nas', pour toute l'équipe. Il n'était pas là l'an dernier. Il aurait aimé être là. Cette année, ça lui tenait à cœur", relate-t-il.

Brendan Allen, "un adversaire extrêmement valeureux"

Au-delà de la symbolique du combat à domicile, "il y a cette notion de rester actif", poursuit-il. "On ne se cache pas. Nassour' ne s'est caché à aucun moment de sa carrière. Quand on lui a proposé Dolidze, il a pris Dolidze, quand on lui a pris Cannonier, il a pris Cannonier. Maintenant, on lui propose Brendan Allen, ça lui permet d'être sur l'UFC Paris."

L'Américain de 28 ans est certes moins bien classé que le Français, mais il a le vent dans le dos. Il vient d'enquiller sept succès consécutifs.

"Brendan Allen, il est numéro 7. C'est un adversaire qui est extrêmement valeureux, qui est extrêmement fort. Ce n'est pas parce que c'est le numéro 4 contre le numéro 7 que leur niveau n'a rien à voir", justifie Nicolas Ott.

L'intéressé dit son poulain "très content d'être sur cette carte et d'affronter un adversaire valeureux". D'autant que "sportivement parlant, si tu combats à une fréquence de 3-4 combats par an, tu es sur une fréquence qui pour moi est idéale pour rester focus et progresser".

Un nouveau combat fixé en décembre?

Combattre, c'est aussi se montrer, insiste l'entraîneur. "Le MMA, chaque jour, il évolue. Chaque jour, il a des nouveaux fans. Celui qui performe aujourd'hui performe devant, je ne sais pas, deux fois plus de fans que celui qui performait il y a un an."

Et dans le MMA, les carrières "sont courtes". Un combattant, "s'il n'est pas actif pendant cette carrière, très rapidement, la carrière est terminée et il n'a pas fait autant de combat qu'il aurait voulu. Que ce soit au niveau de l'image, de la legacy (l'héritage, ndlr), de ce qu'il laisse derrière lui ou que ce soit même au niveau financier..."

Quel que soit le résultat son combat face à Brendan Allen, Nassourdine Imavov entend revenir dans la cage dès décembre. "On aimerait bien". Et Nicolas Ott de lancer: "Proposez-nous un match up en décembre et on va prendre".

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