UFC: "Une grande bouche qui mérite de l'engagement plein la face", Benoit Saint Denis répond au défi de Gamrot

Chose promise, chose due. Concentré toute la semaine sur son combat retour - après deux dernières défaites amères qui ont fait basculer son destin et stoppé une ascension folle - Benoît Saint Denis s'est lâché à nos micros une fois la mission québecoise réussie.
Une soumission au 2e round sur le Canadien vétéran Kyle Prepolec, et "God of War" profitait du feu des projecteurs au milieu de l'arène chauffée à blanc du Centre Bell pour régler ses comptes avec l'un de ses récents détracteurs: "(Mateusz) Gamrot ! Je sais que tu m'as call out. Je suis ici, il n'y a pas de soucis ! (...) Dans 2 ou 3 semaines !".
"Le camp français a une revanche à prendre sur lui"
Une réponse aux dernières provocations du Polonais que Saint Denis laissait déjà entendre en conférence de presse d'avant combat cette semaine: "Si l'UFC veut que j'affronte Gamrot dans deux semaines (...), je serai là dans deux semaines ne vous inquiétez pas". Le combattant polonais lachaît dans un tweet ce lundi: "BSD a refusé de me combattre pour la semaine prochaine, qu'est-ce qui ne va pas avec vous les gars ? Faites vous pousser des couilles, bande de lâches !" Une affirmation que Saint Denis dénonce comme fausse.
Venger Mansour Barnaoui
Ce dimanche, juste après son combat, le Français s'est épanché davantage à nos micros sur ce défi fou d'accepter un combat contre Gamrot pour fin mai. "D'abord, je vais retourner à la maison, on va boire deux, trois bières... Je peux revenir très très vite, parce que je me sens très bien et je suis bien entouré. C'est une belle option Gamrot sachant qu'il y a une revanche à prendre sur lui depuis sa victoire contre Barnaoui... Ca date mais j'aime beaucoup Mansour (Barnaoui) c'est une belle oportunité", a d'abord lancé le Français en référence à une défaite de "Tarzan" pour le titre des -70kg du KSW en 2016. "Je respecte beaucoup Gamrot mais... C'est une grande bouche, ça me ferait plaisir de lui amener un petit peu d'engagement dans la face", a ensuite conclu le combattant qui a complété ce week-end son record d'une dixième soumission (avec un ratio de 100% de finishs toujours intact).
"C'est pas Gamrot et son taux de finish à 0% qui me fait peur"
Une réponse qui s'ancre dans le sillage d'une semaine de provocations et de tentatives de justification de la part de Saint Denis, particulièrement agacé par le naratif imposé par l'équipe de Gamrot: "Je n'ai refusé personne (pour cet UFC 315). Si on m'avait proposé des mecs bien classés on les aurait pris. C'est pas un Gamrot avec son taux de finish à 0% qui me fait peur", avait déjà révélé le Français à nos micros durant la Fight-week.
Un rendez-vous donné donc pour l'UFC Fight Night du 31 mai dans la piégeuse arène de l'APEX, et ses dimensions célèbres pour faciliter des lutteurs-grappleurs à la manière du Polonais. A noter que depuis ses récentes pressions pour obtenir un combat, coûte que coûte - au point d'accepter un combattant non classé, Mateusz Gamrot s'est vu offrir un choc face à Ludovit Klein (en dehors du Top 15). Le défi relevé par Saint Denis viendrait alors bousculer le tout en cas de validation par l'UFC. Affaire à suivre.