Bercy attend Tsonga

Jo-Wilfried Tsonga - -
Le POPB n’a d’yeux que pour lui. Sur les bords de la Seine, la star, c’est Jo-Wilfried Tsonga. Dernier français à avoir remporté le Masters 1000 de Paris-Bercy (en 2008), le Manceau sera l’attraction de l’édition 2011, qui se déroule jusqu’à dimanche. Au crépuscule d’une superbe saison, ponctuée par deux titres (à Metz et Vienne), le n°1 des Bleus arrive dans la capitale en pleine confiance. En ballotage favorable dans la course aux Masters de Londres, « Jo », actuel n°7 mondial, est prêt à faire le show. « J’ai rêvé de jouer sur ce central, d’avoir le droit au spot de lumière en entrant sur le court, glisse-t-il. C’est magique. C’est un rêve de gosse qui se réalise à chaque fois. Je me souviens avoir vu Pete Sampras, l’une de mes idoles quand j’étais jeune. Bercy, c’est un tournoi à part. Je l’adore. Il me donne des frissons. J’ai passé beaucoup de bons moments ici. J’espère en vivre d’autres. »
Dominguez : « Jo va aller à Londres »
Enfin débarrassé de ses problèmes physiques, Tsonga à une belle carte à jouer dans le XIIe arrondissement de Paris. Le forfait de Rafael Nadal et l’incertitude qui accompagne Novak Djokovic, blessé à l’épaule, lui offrent de quoi rêver. A condition de bien négocier son entrée en lice, ce mardi, face à l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez. Une manière de conforter sa place pour le rendez-vous des stars des courts, prévu dans deux semaines à Londres. « Jo va aller aux Masters, c’est quasiment fait, estime Patrice Dominguez. Il faudrait un concours de circonstance improbable pour qu’il n’y aille pas. Ce tournoi est une récompense pour lui. Il a fait une demi-finale à Wimbledon et un quart de finale à l’US Open. Il a fait une saison pleine sur le plan physique. Sans l’aide d’un entraîneur, il a trouvé une forme de liberté dans sa façon de jouer. Ça lui convient bien. » Au point de faire chavirer à nouveau Bercy ?