Julie Coin : « Envie de me mettre des claques »

Que ressentez-vous après cette élimination ?
C’était génial de jouer. L’ambiance était incroyable. On joue au tennis pour vivre ça. Ce n’est pas passé loin, mais un peu trop pour que je gagne. Je suis un peu déçue. Je n’ai pas à rougir de la défaite, j’ai tout donné. Mais sur quelques points, j’ai un peu la rage. A un moment donné, j’ai fait quelques fautes. J’ai même eu envie de me mettre des claques.
Faut-il ouvrir le groupe français à des filles qui ont vraiment envie de jouer, comme Aravane Rezaï, ce qui entraînerait un assouplissement des règles de vie du groupe ?
C’est possible… Mais ce n’est pas à moi de décider. Peu importe ce qu’ils décident, je serais de toute façon prête à jouer. Je les soutiendrais. Je n’ai pas très envie de me lancer là-dessus, c’est compliqué. Je comprends tout à fait qu’ils ne veuillent pas ouvrir le groupe aux coaches. Plus on est nombreux, plus c’est dur à gérer. Si les joueurs de l’équipe de France de handball venaient avec tous leurs coaches, ce serait un bordel pas possible. Là, il y a déjà deux entraîneurs. Parfois, ça fait du bien de vivre une semaine sans son coach.