Llodra est allé droit au but

Le Français s'est imposé ce dimanche à Marseille. - -
Impérial au service, comme tout au long de la semaine, il n’a laissé aucune chance à son pote Julien Benneteau, battu 6-3, 6-4 en un peu plus d’une heure. Quatorze aces, à peine six points lâchés derrière sa première balle et aucune occasion de break concédée, de quoi écœurer n’importe qui de l’autre côté du filet. Surtout quand ce dernier a ferraillé trois heures la veille contre le tenant du titre Jo-Wilfried Tsonga. « Mais le seul facteur déterminant, il s’appelle Michaël Llodra », reconnait Benneteau, qui n’a pas perdu son fair-play malgré une quatrième défaite en autant de finales ATP.
« C’est gentil de sa part, mais ne jouer qu’une heure et quart en demi-finale m’a sans doute servi. Je me sentais très bien alors que lui était un peu tendre au service. Ça a fait la différence », lui renvoie Llodra, qui le connait parfaitement pour évoluer régulièrement en double avec lui et avoir partagé leur ancien entraîneur commun, Olivier Malcor, pendant un an. Sixième Français sacré à Marseille, Llodra s’était fixé comme objectif de soulever un trophée en France en 2010, après trois premiers titres décrochés aux Pays-Bas (s’Hertogenboch 2004, Rotterdam 2008) et en Australie (Adélaïde 2008). Une « nouvelle étape » et une « fierté » pour le joueur de 29 ans, qui annoncent des lendemains plus florissants que sa 79e place mondiale actuelle.