Marseille - Vers une révolution ?

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Patron de l’Open 13, Jean-François Caujolle ne digère pas le vendredi noir qui l’a vu perdre coup sur coup Tomas Berdych, Milos Raonic et Gaël Monfils, rendant son tournoi moins dense. « Je suis toujours un peu KO, abasourdi, a déclaré Jean-François Caujolle. Je ne suis pas là pour dire que c’est la faute des joueurs ou de l’ATP. Mais il y a quelque chose, depuis quelque temps, qui fonctionne moins bien. Je ne vois pas d’autre solution qu’une refonte du système de classement. Il faut libérer le circuit. J’ai le sentiment qu’on est la partie sociale de l’ATP. On est la plus grosse partie de l’ATP avec 40 tournois. Je ne dirais pas qu’on est juste avant la révolution. On fait partie du Tiers-Etat et je ne sais pas ce qui peut advenir… Nous sommes un des piliers de la catégorie 250. Quand les plus forts toussent, les plus faibles meurent. Nous, on a beaucoup toussé et derrière, ça peut être l’effondrement. » Jean-François Caujolle peut toutefois compter sur Richard Gasquet (n°9) et Jo-Wilfried Tsonga (n°10), qui entreront en lice mercredi.