Mauresmo : « Il faut faire plus qu’un coach homme »

- - AFP
Demi-finale de Fed Cup en tant que Capitaine de l’équipe de France, finale de l’Open d’Australie avec son poulain Andy Murray : Amélie Mauresmo semble avoir fait taire les critiques par ses performances en tant qu’entraineur. La finale de Grand Chelem du Britannique a, selon elle, servi de déclic : « Quand je suis arrivée aux côtés d’Andy Murray, en juin dernier, sans avoir rien fait, j’étais critiqué alors qu’il n’y avait aucun résultat et que l’on n’avait pas encore commencé à travailler ensemble, explique l’ex n°1 mondiale dans le TP Show sur RMC. Il avait juste fait l’annonce et ça n’allait pas. Quelque chose qui ne serait jamais arrivée avec un homme. Il a fallu cette finale à l’Open d’Australie pour avoir une crédibilité. Il faut faire plus qu’un coach homme pour avoir une forme de reconnaissance. C’est le cas aujourd’hui. J’espère que dans quelques années, on n’aura plus ces discussions-là et que ce seront les compétences qui seront reconnues… ou pas. Coaches hommes ou femmes, il y a des bons, des moins bons. Sur la vision du jeu, homme ou femme, je crois que c’est pareil. »