Monfils : « Je n’ai plus d’excuse »

- - -
Gaël, vous avez finalement passé l’obstacle Karlovic sans trop d’encombre…
Oui, d’autant que n’est pas facile de le jouer. Il ne met pas beaucoup de rythme et a un jeu agressif. Mais j’ai bien joué et bien retourné. Je suis content d’avoir gagné en deux sets.
Que vous manque-t-il pour être à votre meilleur niveau ?
Ça fait longtemps que j’ai repris et que je joue. A moi d’être présent sur mes matchs. A partir du moment où je m’entraîne et j’enchaîne les tournois, je n’ai plus d’excuse. Si je perds c’est que j’ai été mauvais. Si je gagne, c’est que je vais de mieux en mieux. Il ne me manque rien. J’essaye de ne pas penser à cette interruption.
Pensez-vous à Roland-Garros qui débute dans trois semaines ?
Non, pas du tout. Je pense que ce sont surtout les journalistes qui y pensent. Avant cela, il y a Madrid et Rome. Ce sont deux tournois déjà compliqués. On ne peut pas penser à autre chose. Et puis qu’est ce que cela veut dire de penser à autre chose ? On est ici pour l’instant, non ?
Il pourrait y avoir une certaine excitation…
Pourquoi ? Chaque année, on me pose la question. Et si on gagne Madrid et Rome, on a le temps de penser à Roland-Garros. Elle est là l’excitation. Roland-Garros ne débute pas demain, non ? A la limite si on jouait des petits tournois… Mais là, ce sont deux Masters 1000. Je pense que si on pose la question à Rafa (Nadal) de savoir s’il pense à la victoire à Roland-Garros, il répondrait qu’il a envie de gagner chez lui avant.