Pour Tsonga, « sept » tout bon !

Grâce à sa victoire en finale à Vienne, ce dimanche, contre Juan Martin Del Potro, qu'il n'avait encore jamais battu, le Français remporte le 7e trophée de sa carrière. Il grimpe aussi au 7e rang du classement de la « Race », calculé sur l’année 2011 . Tout bénef' en vue du Masters de Londres.

Avant des tournois aussi importants que Valence cette semaine et Paris-Bercy dans huit jours, nombreux étaient ceux qui s’interrogeaient sur la présence de Jo-Wilfried Tsonga à Vienne. Sauf victoire finale, le tournoi ATP 250 autrichien ne rapporte rien. Voilà peut-être pourquoi le Manceau est allé au bout. « J’ai rempli le contrat », jubile le héros du jour. Après avoir facilement dominé le modeste Allemand Daniel Brands en demi-finale, Tsonga s’est offert un dimanche de rêve.
Solide, il a vaincu pour la première fois de sa carrière l’Argentin Juan-Martin Del Potro (6-7, 6-3, 6-4). Il s’adjuge ainsi son septième titre personnel sur le circuit ATP. Le deuxième cette année avec sa victoire à Metz (face à Ljubicic) en septembre.
« C’était une grande finale, jubile la tête de série numéro un du tournoi. Cela restera dans ma mémoire. C’était un moment particulier. Il y a eu la retraite de Thomas Muster. Et Goran Ivanisevic, l’un de mes joueurs favoris, était lui aussi présent. » Les deux gloires des années 90 ont donc pu voir à l’œuvre un joueur en pleine bourre. « Jo a mieux joué que moi dans les moments importants, remarque Del Potro. C’est un adversaire difficile à jouer car il est très rapide. Et il a un bon coup droit. » Battu à trois reprises par l’Argentin, Tsonga, lui, ne boude pas son plaisir : « Je suis de l’avoir battu, surtout en finale. C’est un match qui compte vraiment. »

«Londres se rapproche »

Tout sourire, « JWT » sait qu’au-delà de sa belle performance, il a surtout fait une sacrée belle opération à Vienne. Les 100 points que lui rapporte la victoire de ce tournoi lui permettent en effet de passer au 7e rang de la « Race », le classement déterminant les meilleurs joueurs de l’année en cours. Il double l’Américain Mardy Fish (8e) et creuse l’écart sur l’Espagnol Nicolas Almagro (9e) et le Serbe Janko Tipsarevic (10e, battu par Marin Cilic en finale à Saint-Pétersbourg ce dimanche). Un bon en avant qui lui assure, pour l’instant, sa présence au Masters de Londres du 20 au 27 novembre prochain. « Ça me permet de prendre un peu d’avance sur mes adversaires directs, tempère le Français. Cela me donne aussi de la confiance. Londres se rapproche, mais j’essaie de ne pas trop y penser. Je préfère me focaliser sur Bercy qui est mon tournoi de cœur. » Autant d’échéances qui font rêver le Manceau…