Queen's : Murray, un dimanche royal

Andy Murray - AFP
C’est une habitude vieille de six ans désormais. Depuis sa première victoire au Queen’s en 2009, Andy Murray s’y impose toutes les années impaires. 2015 oblige, il a donc triomphé sur le gazon londonien pour la quatrième fois, rejoignant John McEnroe, Boris Becker, Andy Roddick ou encore Lleyton Hewitt parmi les sept joueurs qui se partagent le record de sacres dans le tournoi.
Contraint de disputer deux matches ce dimanche, l’Ecossais n’a pas flanché. Que ce soit pour conclure sa demi-finale contre le Serbe Viktor Troicki (6-3, 7-6), interrompue la veille par la pluie et la nuit, alors que les deux hommes n’avaient disputé que six jeux (3-3). Puis pour prendre le meilleur en finale sur Kevin Anderson (6-3, 6-4) en un peu plus d’une heure. Impérial au service toute la semaine, le bombardier sud-africain de plus de 2 mètres n’a rien pu faire cette fois face à la science du retour du n°3 mondial.
Le doublé Queen’s-Wimbledon comme en 2013 ?
« J'ai joué de mieux en mieux au fur et à mesure de la semaine. J'ai réalisé quelques grands coups aujourd'hui et je devais le faire pour gagner », a expliqué Murray, heureux de débarquer dans une semaine à Wimbledon avec « quelques matchs dans la valise ». Auteur de sa meilleure saison sur terre battue, avec des titres à Munich et Madrid, avant d’atteindre les demi-finales de Roland-Garros, le protégé d’Amélie Mauresmo a bien réussi la transition entre les deux surfaces. Et c’est avec un 34e titre en carrière et le plein de confiance qu’il se présentera dans une semaine au All England Club, où il était devenu en 2013 le premier Britannique à s’adjuger Wimbledon depuis 77 ans. Son dernier titre sur herbe avant ce dimanche.