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Simon sur la bonne voie

Le tennisman français, battu en finale du tournoi de Sunrise, s'est bien préparé pour Miami

Le tennisman français, battu en finale du tournoi de Sunrise, s'est bien préparé pour Miami - -

Enfin débarrassé de ses pépins physiques, Gilles Simon a atteint la finale du Challenger de Sunrise, en Floride, seulement battu par l’Allemand Mayer (6/4, 6/4). De bon augure à deux jours de l’ouverture du tournoi de Miami.

Dans l’ombre du prestigieux tournoi ATP d’Indian Wells où les meilleurs joueurs s’affrontent, Gilles Simon a tout de même réussi à se faire une place au soleil. Au très relevé tournoi Challenger de Sunrise (Floride), où participaient notamment Gasquet, Chardy, Clément et Serra côté français, le Niçois est parvenu en finale en battant sèchement le Colombien Santiago Giraldo en deux sets (6-1, 6-2). Fatigué, il a cédé en finale en fin de soirée hier face à l’Allemand Florian Mayer, classé 53e au classement ATP.

Avant de revenir à pareille fête, le Français aura traversé une période difficile où son corps a craqué à plusieurs reprises. Insuffisamment remis de sa blessure au genou contractée en fin d'année 2009, Gilles Simon a pour l’instant vécu une saison quasi-blanche. Privé d’Open d’Australie en janvier dernier et contraint de jouer les faire-valoir dans les trois tournois qu’il a disputés (Open 13 de Marseille, Open de Dubaï, Masters d'Indian Wells où il fut éliminé à chaque fois au premier tour), il avoue avoir de bien meilleures sensations : « L'année dernière a été une saison très compliquée pour moi avec mes blessures. J'ai dû faire avec pendant presque six mois où je devais souvent abandonner. Mais ce soir (ndlr, samedi), je me sentais fort », a expliqué le Français au sortir de sa demi-finale victorieuse.

A l’instar de Richard Gasquet, qu’il avait dominé au premier tour à Sunrise, Gilles Simon a besoin de répéter ses gammes pour emmagasiner de la confiance. Cette bonne performance va peut-être permettre à sa saison de décoller enfin avant le grand rendez-vous de Miami dès mercredi, puis le printemps européen de terre battue dans la foulée.

La rédaction