Stakhovsky voulait une minute de silence

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Ce jeudi matin, Sergyi Stakhovsky est venu trouver Angélique, une des jeunes femmes chargée de l’accueil-joueurs à l’Open 13. Il a lui demandé s’il lui était possible de lui confectionner un crêpe noir. Un temps surprise, Angélique a immédiatement compris l’état d’esprit du joueur ukrainien, choqué par les graves incidents de Kiev. Eliminé par Edouard Roger-Vasselin, il a dans un premier temps refusé de répondre aux questions de BFM TV. Puis, le visage grave, il s’est ravisé. « C’était important pour moi de faire un geste. Je sais qu’à Sochi, le CIO a refusé que nos athlètes portent un brassard noir, a déclaré Stakhovsky. En hommage aux victimes de Kiev, j’ai même demandé qu’une minute de silence soit respectée avant le début de mon match. Cela m’a été refusé par l’ATP. Je m’informe par les chaînes américaines et par Twitter et la situation n’est pas bonne du tout… Si j’étais là-bas, je serais probablement là où se trouve le peuple. Je suis né à Kiev, j’ai marché petit dans les rues qui sont aujourd’hui en feu. C’est ridicule que notre armée tire sur notre propre peuple. »