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Tsonga cale face à Ferrer

Jo-Wilfried Tsonga

Jo-Wilfried Tsonga - -

Finaliste l’an passé, Jo-Wilfried Tsonga s’est incliné ce vendredi en quart de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, face à David Ferrer (6-2, 7-5), en 1h20. Bien trop irrégulier, le Français n’a jamais inquiété un Espagnol maître de son sujet.

Dans l’ombre du Big Four malgré une saison très pleine (6 titres en 7 finales, 2 quarts et 2 demies en Grand Chelem), David Ferrer, numéro 5 mondial, semble bien décidé à profiter des absences et des éliminations précoces de ses devanciers pour entrer dans la lumière. Face à un Jo-Wilfried Tsonga en petite forme, le métronome espagnol a franchi sans coup férir une nouvelle étape sur la route qui pourrait le mener au premier titre en Masters 1000 de sa carrière.

Il aura suffi de 32 minutes pour comprendre que le Français n’est pas dans un bon jour. Soit le temps pour Ferrer de plier la première manche, bien aidé par les 16 fautes directes d’un « Jo-Wil » en danger sur quasiment toutes ses mises en jeu. Face à un joueur du calibre d’un Ferrer, toujours aussi régulier et impérial sur son service ce samedi, cela ne pardonne pas. 6-2 dans le premier set, net et sans bavure.

Pas la moindre balle de break pour Tsonga

Loin d’être impérial en huitième face à Almagro (7-6, 7-6), Tsonga avait compensé un jeu en dedans par son immense détermination. Cette fois, la marche était un peu trop haute pour être gravie uniquement sur l’envie. Dans le deuxième set, le chouchou du public s’accroche, retrouve peu à peu sa première balle et tient la cadence jusqu’à 5-5. Mais ses approximations au retour ne lui offre pas la moindre opportunité. Et ce qui devait arriver arriva…

Un nouveau cadeau à la volée offre à Ferrer trois balles de match. Le Français en sauve deux puis explose sur un coup droit à mi-court. Une ultime maladresse qui scelle son sort dans cette rencontre. Le finaliste de l’an dernier peut désormais se concentrer sur le Masters de Londres, dernier objectif de la saison. « Je sais que le niveau de mes adversaires est très bon, et que j’ai des choses à travailler pour être meilleur qu’eux, lance-t-il. C’est révélateur de certaines lacunes et de certaines choses que je dois faire progresser dans mon jeu pour la prochaine saison. Maintenant le Masters arrive, il faut enchaîner. Pour ma part, je resterai sur une bonne dynamique ». De son côté, Ferrer peut continuer à rêver. Plus que jamais, serait-on presque tenter de dire. En demi-finale, il affrontera Michaël Llodra

Alexis Toledano avec Eric Salliot