Tsonga : « J’ai joué un tennis fantastique »

Vainqueur du Russe Mikhail Youzhny (6-3, 6-3), dimanche à Tokyo, le n°1 français enlève son troisième tournoi de la saison. Un succès qui le classe 7e joueur mondial et qui accroit ses chances de figurer parmi le Top 8 qui disputera le Masters, à Londres (21-29 novembre).

Jo, superbe victoire, expéditive contre Mikhail Youzhny…
C’est génial, ça me redonne un coup de ‘boost’ pour être en course pour l’ATP Final (nouvelle appellation du Masters disputé chaque fin de saison par le Top 8 mondial, ndlr). C’est extra.

On vous sent en pleine confiance…
J’ai frappé un grand coup sur cette fin de tournoi. En début de semaine, j’étais fatigué, je me ressentais encore des efforts fournis en Coupe Davis (Tsonga a remporté trois des quatre points dans la victoire 4-1 en barrages contre les Pays-Bas, le 20 septembre, ndlr). J’avais du mal, j’ai eu des matches difficiles mais je m’en suis sorti, même si je ne suis pas passé loin de la défaite. Plus ça allait, mieux j’étais. J’ai eu un regain d’énergie sur la fin, qui m’a permis de jouer un tennis fantastique.

Retrouvez-vous votre niveau de jeu de début de saison ?
J’ai l’impression que je peux frapper toujours plus fort et que ça reste dans le terrain. J’espère que ça va continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison.

Que représente cette victoire ?
De l’espoir. Je ne peux pas dire que ce soit la plus belle parce qu’à Bercy (la saison dernière qui lui assura le dernier billet pour le Masters de Shanghai, ndlr), c’était devant un public français. Mais quoiqu’il arrive, ça restera fort.

Ce succès met un terme à une période de disette de six mois. Cela va-t-il vous relancer ?
C’est une victoire qui me rassure. J’ai gagné des tournois en début d’année, mais je n’ai pas spécialement bien joué ensuite même si je suis resté régulier. Gagner ici montre qu’il va falloir compter sur moi.

Cinq succès sur six finales disputées, quel est votre secret ?
J’aime ce moment où il faut tout donner au dernier match.

Direction maintenant au Masters 1000 de Shanghai. Ne craignez-vous pas d’avoir beaucoup donné après votre demi-finale à Bangkok et votre titre à Tokyo ?
Non, il fallait que je joue bien à Tokyo pour rester en course pour le Masters de Londres. A Shanghai, il va falloir accroitre mes chances. Ce sera le tournoi couperet. Il n’y aura pas de décalage horaire, je profite d’un bye, bon, ça devrait aller. J’y vais sans calcul, il y aura ni Federer ni Murray. L’objectif est de gagner.

Cette course au Masters vous y pensez de plus en plus ?
Je n’ai que ça dans la tête. C’est le sprint final. J’y crois d’autant qu’on entre dans une période que j’aime avec l’indoor, et que je vais finir en France (Bercy, début novembre).

La rédaction