Tsonga : « Je croise les doigts »

Absent depuis fin juin, Jo-Wilfried Tsonga retrouve le circuit cette semaine à l’Open de Moselle. Double tenant du titre, le Français espère avant tout s’y rassurer sur l’état de son genou gauche, blessé à Wimbledon.

Jo-Wilfried, tout d'abord, comment allez-vous ?

Jusque-là, tout va bien. Les dernières semaines ont été un peu longues. J’ai hâte de reprendre la compétition. Je suis heureux d’être là. J’espère que ça va bien se passer parce que j’ai encore un peu d’appréhension. La reprise après une blessure au genou n’est jamais évidente à gérer, donc je croise les doigts.

Quelles sont vos ambitions, ici à Metz, et pour la fin de saison ?

Cette semaine, je veux surtout reprendre confiance en mon genou et en mon jeu de jambes. Je dois remettre des choses en place pour monter en puissance. Je sais que je ne suis pas encore au top et qu’il va me falloir un peu de temps. J’en saurai un peu plus après le tournoi et encore davantage dans deux ou trois semaines.

« Si je ne pensais pas pouvoir gagner un Grand Chelem... »

Et à plus long terme ?

Je suis persuadé que, dans certains secteurs du jeu, je suis capable d’être au niveau des meilleurs. Si je ne croyais pas du tout en mes chances de décrocher un Grand Chelem un jour, je ne serais pas en train de vous parler aujourd’hui.

Durant votre arrêt forcé, vous avez mis fin à votre collaboration avec Roger Rasheed. Connaissez-vous l'identité de votre futur entraîneur ?

J’ai ma petite idée (sourire). Mais pour l’instant, je me réserve le droit de construite de mon côté et vous serez au courant quand tout sera réglé. J’ai envie de quelque chose d’encore plus performant autour de moi. J’aimerais bien avoir mon équipe avant la fin de la saison.

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La rédaction