Tsonga : « Je suis plus sage »

Vainqueur ce mardi au 2e tour du Masters 1000 de Monte-Carlo de l’Allemand Philipp Kohlschreiber (6-2,6-4), le Français a également fêté son 27e anniversaire. L’occasion, selon lui, de faire le point sur sa seconde carrière qui débute.

Jo, vous avez gagné sans briller, ce mardi, face à Philipp Kohlschreiber. Quel est le point positif de cette rencontre ?

La satisfaction, c’est tout simplement d’être passé. J’ai été solide dans la tête. J’ai fait un match correct. Je sais que je peux faire encore un peu mieux. Je n’ai pas laissé trop de forces sur le terrain. C’est de bon augure pour la suite.

Vous allez retrouver Fernando Verdasco au prochain tour. Chance ou malchance de le rencontrer ?

Ni l’un ni l’autre. C’est un très bon joueur de terre battue. Ça va me permettre de me jauger et de savoir où j’en suis.

Vous fêtiez aujourd’hui sur le court votre 27e anniversaire...

Ce n’est pas anodin. On se rend bien compte que les années passent. Voilà, je suis entré de plain-pied dans la seconde moitié de ma carrière. C’est un âge où on prend conscience que les choses s’enchainent assez vite et qu’il faut perdre le moins de temps possible.

A cet âge-là, on se dit quoi ? Qu’il ne reste plus beaucoup de temps et qu’il faut aller vite ?

Non, il ne faut pas faire vite. On n’est pas plus serein dans la précipitation. Je suis un petit plus lucide. Je me rends compte de pas mal de choses. J’ai plus d’expérience, je suis un peu plus sage. J’ai des objectifs plus clairs et je perds un peu moins de temps.

Vous dites-vous que le meilleur de Jo-Wilfried Tsonga reste à venir ?

Je l’espère. Je suis toujours sur la bonne courbe. Le temps passe et je continue à progresser. Je me dis que ça peut continuer.

Propos recueillis par Eric Salliot, à Monte-Carlo