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Tsonga, vis ma vie de remplaçant au Masters

Le numéro 1 français attend un hypothétique forfait pour entrer dans ces Masters.

Le numéro 1 français attend un hypothétique forfait pour entrer dans ces Masters. - -

Jo-Wilfried Tsonga assiste aux Masters de Londres comme simple remplaçant. Entre frustration de ne pas jouer et difficultés à meubler ses journées, le numéro un français raconte son ennui.

Ses journées de remplaçant
« Je quitte l’hôtel le matin. Je fais un petit réveil musculaire : je cours et fais un peu de musculation. Ensuite, je quitte l’hôtel, direction le Stadium en bateau. Arrivé là-bas, je mange un petit morceau. Je passe au point presse. Je déconne avec le staff de l’ATP. Et j’attends, jusqu’au soir. Je passe ma journée au Stadium. Je meuble comme il faut. Je lis un peu. Je surfe sur internet. Je commence à préparer la saison prochaine aussi. Du coup, je n’ai pas de pression. De temps en temps, j’échauffe les joueurs qui veulent "taper" la balle. Je suis un peu le sparring-partner de luxe. C’est un peu compliqué à vivre : la semaine prochaine, je serai en vacances. Je ne peux pas bosser des masses non plus avec mes problèmes de poignets. »

La frustration de ne pas jouer
« Juan Martin Del Potro est incertain. Il y a aussi des doutes sur Verdasco. Il faut donc se tenir prêt. Mon statut de remplaçant est valable jusqu’à la fin des poules. Même en cas de désistement en demi-finale, je pourrais être amené à jouer un match exhibition. Ce n'est pas facile. Mais dans ces cas là, on met son ego de côté. C’est comme ça. Je joue le jeu à fond. J’étais un peu obligé de venir pour garder mon statut de numéro 10 mondial. » 

Sa rencontre avec Didier Drogba
« Samedi, je suis allé voir le match de Chelsea (Contre Wolverhampton , victoire des Blues 4-0). C’est Didier Drogba qui m’a invité. C’était sympa de sa part. On a regardé le match ensemble. Il était blessé. On ne se connaissait pas trop jusque là. Je le trouvais sympathique de l’extérieur. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. J’ai lu pas mal d’articles sur lui, et j’ai vu son DVD. Il y a eu des buts. C'était cool. »

La rédaction - Rodolphe Massé