Bartoli: ministre des Sports? "Ça m'intéresse"

Marion Bartoli - -
"La libération quand je gagne, quand je cours vers mon clan, c'était beaucoup d'émotions", a raconté Marion Bartoli, vendredi sur BFMTV et RMC. La Française a remporté le tournoi de Wimbledon le week-end passé. "Je suis Corse et coriace, je n'ai jamais renoncé à mon rêve", a-t-elle confié.
Mais la joueuse a aussi déclaré, outre le tennis, "aimer la politique et les débats de fond. Je suis engagée et passionnée. Je m'intéresse à l'éducation, à l'emploi, au chômage".
Pourrait-elle être ministre des Sports un jour? "Ça m'intéresse en tout cas!", a répondu Marion Bartoli, sans langue de bois.
Pour autant, la joueuse n'a pas voulu donner sa sensiblité politique. "Je sais que je n'ai pas beaucoup dormi mais je ne dirai pas pour qui j'ai voté, s'est-elle amusée face à Jean-Jacques Bourdin. Vous me prenez pour une enfant".
"J'aime peindre"
Amatrice de littérature et de culture en général, Marion Bartoli a la réputation d'une intellectuelle sur le circuit féminin. "J'ai besoin de peindre, d'aller au musée, de faire des choses différentes", raconte la championne.
Marion Bartoli est revenue sur sa relation très forte à son père, Walter, qu'elle a quitté professionnellement avant le tournoi de Wimbledon. "J'avais besoin de prendre mes propres décisions. Un seul regard a suffi pour qu'on se comprenne", a-t-elle expliqué.
Au matin de la finale, la tenniswomen a pris le petit-déjeuner avec son père qui lui a conseillée "de profiter de sa finale".
La jeune fille a confié avoir "reçu un e-mail de félicitations de Monica Seles", son idole de jeunesse.
Pas d'exil fiscal
A l'inverse, Marion Bartoli a démenti être allée s'installer à Genève pour des raisons fiscales. "J'ai déménagé pour des questions pratiques car je voyage beaucoup et, comme j'habitais dans un petit village où il n'y a pas d'aéroport, c'était soit Genève, soit Paris et je préfère vivre à la campagne".
La gagnante de Wimbledon a aussi dit ne pas avoir "été confontée au dopage" dans sa carrière et a rappelé qu'elle était contrôlé et disponible pour des contrôles "365 jours par an".
Enfin, Marion Bartoli a clamé son amour du club de football de l'Olympique de Marseille. Ce club est "dans mon coeur pour toujours. J'aime Dimitri Payet [nouvelle recrue du club phocéen, NDLR], Mathieu Valbuena et André-Pierre Gignac, a-t-elle égrainé avant de se reprendre. Je les aime tous".