Boetsch: "Federer est obligé de repasser par Roland-Garros"

Dans le cadre de l’annonce du partenariat entre Roland-Garros et Rolex, Arnaud Boetsch, directeur de communication et image de l’horloger suisse, s’est livré à des confessions très instructives sur Roger Federer, dont le retour à Bercy cette année est au cœur des discussions. "Avec ce qu’on a vu ici jeudi soir quand il est entré sur le court et les premières vibrations, whaou! Cet accueil qui lui a été fait n’a fait que renforcer cette sorte d’appel. Pour le tennis, pour ceux qui aiment le sport, dans une période aussi compliquée, voir Roger ça nous fait du bien à tous. C’est une rock star. Il y a des gens qui sont venus uniquement pour lui. Parce qu’il est unique", confie le vainqueur de la coupe Davis 1996, qui appartient au cercle restreint du Bâlois.
"Avant la fin de sa carrière, il sera à Roland-Garros"
Cette première soirée à Bercy devrait contribuer à inciter le champion de 37 ans à ré-agencer son programme pour ne plus zapper Roland-Garros, lui qui ne s’est plus produit Porte d’Auteuil depuis une défaite en quart de finale de l’édition 2015 face à Stan Wawrinka. Boetsch est intimement convaincu d’un virage dicté par l’âge du Suisse et de ses recherches d’émotions. "Quoi qu’il arrive, avant la fin de sa carrière, il sera à Roland-Garros. Je n’ai pas de certitudes mais je ne peux pas imaginer que Roger ne revienne pas à Roland-Garros. Et je pense que ce sera dès 2019. Evidemment, il y a Rafa (Nadal), on sait qu’il ne gagnera pas. Mais pour une fin de carrière, toute cette énergie-là va être magnifique", assure-t-il.
"Je ne peux pas imaginer qu’un être comme lui peut se passer de cela. C’est comme quand un immense joueur fait sa tournée d’adieux, il est obligé de passer par Roland-Garros. Il est obligé de redonner aussi à Roland et d’avoir le contact avec les gens et, une dernière fois, de fouler le sol du Central et d’avoir ses vibrations là. Je ne peux pas imaginer qu’il ne revienne pas à Roland, c’est impossible", détaille Boetsch. Si ce feeling se confirme, cela promet une édition 2019 marquante sur un court Philippe-Chatrier refait à neuf. En attendant, Roger Federer jouera tard ce vendredi soir son quart de finale à Bercy face à Kei Nishikori, 11e mondial.