Comme Cilic et Nishikori, ils ont atteint la finale par surprise

Verkeck, l'une des plus grosses surprises de l'ère Open. - AFP
Chris Lewis (Wimbledon 1983)
C’est LA performance du dénommé Chris Lewis. Presque la seule notable de sa carrière, serait-on tenté d’ajouter. En 1983 à Wimbledon, le Néo-Zélandais tombe sur des adversaires au rabais et une partie de tableau des plus faciles avec des seconds couteaux nommés Denton, Dyke, Odizor ou encore Purcell. Ou comment avoir à la fois une chance une tirage et au grattage ! Un coup de bol sans lendemain.
Mikael Pernfors (Roland-Garros 1986)
Pernfors et sa coupe à la brosse ont marqué à jamais l’histoire du tennis. La surprise du chef 1986 est restée gravée dans toutes les mémoires autant grâce à son inattendue accession à la finale de Roland-Garros qu’à son parcours de toute beauté qui l’aura vu battre Edberg, Jaite, Becker et Leconte sur l’ocre parisienne. Pro depuis seulement un an au moment des faits, le Suédois ne confirmera jamais une telle perf par la suite.
MaliVai Washington (Wimbledon 1996)
Malgré quelques fulgurances, MaliVai Washington atteint le sommet de sa carrière en 1996. Un peu grâce à son modeste talent, beaucoup en raison d’une partie de tableau très avantageuse voire dégarnie. A son tableau de chasse : Haarhuis, Radulescu, Martin. Pas de quoi casser trois cordes à une raquette. Mais une finale de Grand Chelem à jamais dans les livres d’histoire du tennis.
Gustavo Kuerten (Roland-Garros 1997)
Avant de devenir Kuga le bien-aimé du public parisien, Gustavo Kuerten est un illustre inconnu lorsqu’il s’impose sur l’ocre de la porte d’Auteuil en 1997. Pour certains observateurs, c’est même la plus grande surprise de l’histoire de Roland-Garros. Classé 66e mondial, le Brésilien se hisse en finale. Mieux, il décroche au nez et à la barbe de tous les favoris son premier titre à Paris. Avant de récidiver en 2000 et 2001. Tout, sauf un hasard.
Rainer Schüttler (Open d’Australie 2003)
C’est ce qui s’appelle avoir une chance de co.. ! Grâce à un incroyable concours de circonstances, le peu académique Rainer Schüttler passe entre les gouttes et parvient à atteindre la finale des Internationaux d’Australie 2003. Une aubaine pour Andre Agassi, qui n’aura pas à forcer outre mesure son talent en finale pour mater l’opportuniste.
Martin Verkerk (Roland-Garros 2003)
46e mondial et lauréat d’un seul tournoi de renom (Milan), Martin Verkerk crée la sensation en atteignant la finale des Internationaux de France en 2003. Le Néerlandais réalise le parcours de sa vie en sortant notamment Moya et Coria, avant de s’incliner en finale face à Ferrero. Malgré quelques autres perfs notables ci ou là (Paris-Bercy 2003, Munich 2004), la météorite batave ne fera jamais mieux qu’un 3e tour en Grand Chelem, de nouveau à Roland-Garros d’ailleurs, l’année qui a suivi son exploit.
Marco Baghdatis (Open d’Australie 2006)
Le Chypriote marche sur l’eau lors de l’Open d’Australie 2006. Après s’être offert le scalp de Stepanek, Roddick, Ljubicic et Nalbandian, Marco Baghdatis se hisse en finale où seul Roger Federer parviendra à le stopper. Un « one shot » surprise et surprenant même si la même année, il parviendra à atteindre les demi-finales à Wimbledon.