Benneteau : « Je serai honnête avec moi-même »

Julien Benneteau veut y croire - -
Entraînement matinale pour Julien Benneteau ce vendredi au Centre national d’entraînement situé à Roland-Garros. Poigné gauche bandé, le Bressan a tapé dans la balle avec Albano Olivetti sous les yeux de son entraîneur Thierry Champion. Il restera à Paris le temps du stage à Saint-Cyprien juste avant la Coupe Davis (3 au 5 décembre). En tout cas, il fait tout pour être de ce stage. Son programme sera constitué d’entraînements en espérant être remis sur pied pour le déplacement à Belgrade.
Julien Benneteau, où en êtes-vous physiquement ?
Ça va mieux. Je progresse chaque jour. Je commence à retrouver les sensations en revers. J’arrive même à faire les revers à fond, c’est vraiment pas mal. Il ne me reste pas des masses de temps, mais je m’accroche. Quand il y a des progrès significatifs à l’entraînement, ça donne du baume au cœur. Maintenant, ça ne veut pas dire que c’est acquis. Je reste prudent et très vigilant pour que mon poignet aille au top. Jouer une finale de Coupe Davis, c’est le graal. A moi d’être prêt et suffisant fort pour gagner ma place si je me sens bien.
Guy Forget prend-il régulièrement de vos nouvelles ?
On s’appelle une fois par semaine. J’ai eu Lionel Roux (ndlr : l’entraîneur de l’équipe de France) au téléphone jeudi. Je lui ai dit que j’avais autant de chance de faire le stage que de ne pas le faire. Après l’entraînement du jour, je dirais que c’était du 60% pour le faire. Mon objectif est d’arriver au stage à 100% et d’avoir pu faire un vrai match d’entraînement deux jours avant. Je leur donne des nouvelles en toute honnêteté. Si je ne me sens pas prêt, je me retirerais en toute honnêteté avec moi-même.
Quel a été votre réaction lorsque Mika Llodra a battu Djokovic à Bercy ?
Je lui ai envoyé un message de félicitation. Je l’ai vu avant Bercy, on a parlé de tout cela. On se tient au courant, mais en ce moment, je le laisse un peu tranquille pour son tournoi. On tapera peut-être ensemble en fin de semaine.
Comment expliquer l’état d’esprit assez fataliste de Richard Gasquet ?
On peut penser cela. Il dit le contraire. S’il est amené à jouer, il sera heureux d’être dans l’équipe. C’est impensable qu’un joueur n’ait pas envie d’être dans cette équipe. Avec Mika, ils se sont parlés et ont réglé les choses. C’est la meilleure chose.