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Bleus : la cicatrice de Belgrade n’est pas totalement refermée…

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Après la qualification pour la finale de la Coupe Davis, les joueurs français ont été interrogés sur la concurrence qui allait s’instaurer entre eux pour décrocher une place dans les quatre. Leurs réponses ont été révélatrices de l’état d’esprit qui règne dans le groupe. On a même senti quelques règlements de compte par rapport à la gestion de la finale Serbie-France, perdue 3-2 en 2010. « Je pense que les quatre qui seront alignés pour la finale, ce sont les quatre que l’on aura tous choisi dans notre groupe » a expliqué Gaël Monfils. Doit-on en déduire une forme d’autogestion ? Gilles Simon précise la pensée de son pote : « Dans le mode de fonctionnement, c’est la vraie différence avec 2010. Aujourd’hui, on a tous compris que celui qui était le mieux armé pour aller sur le terrain, il fallait qu’il y aille. C’est ce qu’on a fait sur cette demi-finale. Ce n’était pas une décision pas évidente à prendre au vu de ce qui s’était passé les semaines précédentes. Mais ça encourage tout le monde. » Gilles Simon sous-entend que Guy Forget, il y a quatre ans, avait décidé que Michaël Llodra serait l’homme du cinquième match sans tenir compte de paramètre essentiels, comme la rapidité de la surface ou l’étude des face à face. Car Gilles Simon menait alors 4-0 face à Viktor Troicki…

ES