Chardy s'est cru au foot avec la simulation de Fognini: "J’aurais préféré un plus gros contact"

L’ambiance était tendue ce vendredi après-midi lors du quart de finale de Coupe Davis entre l’Italie et la France à Gênes. Après la victoire de Lucas Pouille dans le premier match de la journée contre Andreas Seppi (6-3, 6-2, 4-6, 3-6, 6-1), Fabio Fognini a dominé Jérémy Chardy (6-7, 6-2, 6-2, 6-3). Mais le duel entre les deux joueurs a surtout été marqué par un vif échange lors de la troisième manche.
Une simulation digne du foot selon Chardy
Le Français y a plutôt vu un non-événement face à un Italien habitué des coups de sang et dont le comportement franchit souvent les limites du raisonnable. "Il ne s’est rien passé, il passe en même temps que moi. Je le touche, enfin je ne sais même pas si je le touche. Mais lui, il fait style qu’il y a un énorme contact alors qu’il ne s’est rien passé. J’avais l’impression que c’était comme au foot. Le gars, tu ne le touches pas et il s’écroule par terre."
Fognini relancé, Chardy s’est écroulé
Simple fait de match, ou véritable électrochoc ? Après cet échange un peu tendu, Fabio Fognini a haussé son niveau de jeu et a paru beaucoup plus impliqué. Jérémy Chardy a ensuite accusé le coup physiquement et a enchainé les fautes directes. Le 80e joueur a préféré dédramatiser après la rencontre mais garde un petit regret.
"Cela m’a fait marrer qu’il réagisse comme ça. J’aurais préféré un plus gros contact tant qu’à faire (rires). C’est lui qui met de l’électricité dans le match, pas moi. C’est lui qui parle, qui fait des choses. Moi, je ne fais rien. C'est lui qui m'insulte, il me dit que je suis nul tout le temps, que je ne sais pas jouer. Aujourd'hui, je n'ai pas fait pas attention."
Noah a trouvé Fognini "réglo"
Plus philosophe, Yannick Noah préféré saluer la ruse de l’Italien et son engagement. "Physiquement, Fabio (Fognini) a été fort. Il a été très bon avec un esprit de bagarreur. Il a été réglo, honnête, a indiqué le capitaine des Bleus. C'était pour mettre un petit peu d'ambiance. Il y avait une petite routine et je pense que les gens étaient déçus qu'il ne se passe pas quelque chose. […] Cela fait partie du jeu." Le double, ce samedi (14h), va valoir très cher.