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Coupe Davis: le nouveau système des relégations-promotions, qui pénalise notamment Monaco, ne passe pas

Plusieurs équipes qui étaient parvenues à obtenir leur promotion en Coupe Davis ont finalement vu les pays qu’ils avaient battus un an plus tôt leur passer devant. Un point du règlement de la nouvelle Coupe Davis stipule que l’accession aux groupes de niveau supérieur, tout comme les relégations ou les maintiens d'ailleurs, se fera désormais sur la base du classement des nations.

Alors que des voix se sont élevées au plus haut niveau la semaine passée pour dénoncer le nouveau format d’une compétition, la Coupe Davis, que les meilleurs ne semblent toujours pas vouloir disputer, des injustices terribles sont apparues lundi soir.

Plusieurs équipes qui se sont battues la saison dernière pour passer du Groupe III à l’échelon supérieur, ou pour se maintenir dans le groupe II justement, ont été déclassées au profit de leur adversaire de l’époque sur la base du classement des nations.

"Ça ne sert plus à rien de jouer"

Ainsi, Monaco a vu la Bulgarie, qu’elle avait pourtant battue (2-1) dans le cadre de la montée, lui griller finalement la politesse. "Ça sert plus à rien de jouer !!", s’est emporté le capitaine de l’équipe de la Principauté, Guillaume Couillard, ce mardi matin sur Twitter.

Le Luxembourg a vécu la même mésaventure. Alors qu’il avait dominé la Géorgie, ce petit pays d'un peu moins de 600.000 habitants n’apparaît pas dans le Groupe II, contrairement à... la Géorgie. Encore moins vernie, la Pologne passe du groupe I au III.

La transition est rude pour certains

"Officiellement, nous ne sommes prévenus de rien, reprend Guillaume Couillard pour RMC Sport. C'est en regardant sur internet hier (lundi) que l'on s'est rendu compte que l'on était finalement pas monté en groupe II. Le classement des nations, on le connaît, et il a toujours servi à choisir les têtes de série, mais pas plus. Il y a pire que nous. La Pologne a gagné son ticket pour le groupe I en gagnant ses trois rencontres en 2018 dans le groupe II mais est rétrogradé en groupe III comme nous." Pour certains, ce mardi matin, la pilule est encore difficile à avaler. Et on les comprend.

Quentin Migliarini