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Dominguez : « Les joueurs français seront avantagés »

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Pour Patrice Dominguez, membre de la Dream Team RMC Sport, le choix de la terre battue comme surface pour la finale de Coupe Davis face à la Suisse devrait constituer un avantage pour l’équipe de France. Explications.

Sans réelle surprise, la terre battue a été choisie ce lundi par l’équipe de France comme surface pour la finale de Coupe Davis contre la Suisse au stade Pierre-Mauroy (du 21 au 23 novembre). Mais en quoi cette terre battue qui a permis aux Bleus d’éliminer la République tchèque en demi-finale à Roland-Garros en plein air est-elle un atout en indoor ? « On choisit une surface en fonction des forces de son équipe et des faiblesses de l’adversaire, répond Patrice Dominguez, membre de la Dream Team RMC Sport. Or pour les Suisses, l’adaptation sera beaucoup plus compliquée parce qu’ils seront aux Masters cinq jours plus tôt à Londres, en Indoor, sur une surface rapide en synthétique. Repasser à la terre battue à une période de l’année qui n’est pas habituelle sera beaucoup plus compliquée pour eux, notamment avec un joueur de 33 ans comme Roger Federer car les échanges sont plus longs. Et le jeu de jambes est complètement différent. »

La terre battue pour mettre le meilleur joueur de tous les temps en difficulté ? « Même si c’est un immense champion, c’est quand même sur terre battue qu’il a moins gagné. Et à 33 ans, s’il est obligé de jouer trois jours, les efforts pourraient paraître démesurés à partir de la 2e journée. »

« Pas une question de surface mais d’envie », selon Tsonga

Mais en quoi jouer sur terre battue en indoor est-il différent de jouer à Roland-Garros ? « Il y a un avantage pour les gros serveurs car il n’y a pas de vent. Ce qui compte aussi, c’est de pouvoir récupérer très rapidement les réflexes de glissades, les amortis, le lift plus que la frappe à plat et en cela, les joueurs français seront avantagés. »

La terre battue serait donc le bon choix pour les Bleus ? « Il y a eu un large consensus pour cette surface », révèle l’ex-DTN du tennis français qui nuance toutefois l’impact de la surface sur le déroulement de la finale. « Jo-Wilfried Tsonga qui est le leader de l’équipe a dit : « De toute façon, on a battu les joueurs suisses sur toutes les surfaces, ce n’est pas une question de surface mais d’envie. » Je retiendrai volontiers cette formule parce que c’est plus l’ambition et la préparation qui feront la différence. »

la rédaction