Dominguez : « Simon, une grande désillusion »

Patrice Dominguez - -
Gilles Simon n’a remporté qu’un seul de ses sept matchs à enjeu disputés en simple en Coupe Davis. Patrice Dominguez avance la théorie du syndrome Coupe Davis pour expliquer la nouvelle faillite du Français, ce vendredi à Buenos Aires.
« La défaite de Simon est une grande désillusion. Cette saison, il y avait une grande différence de résultats entre Juan Monaco et lui. Il a sombré face à un joueur qui n’a gagné qu’un seul match cette saison (sur le circuit ATP). Simon a bien démarré, il semblait pouvoir faire tourner le match en sa faveur. La perte du premier set lui a remis le doute qui l’accompagne en Coupe Davis. Dans cette compétition, on ne voit pas le joueur que l’on a l’habitude de voir lors des tournois. »
« La qualification repose beaucoup sur le double »
Le membre de la Dream Team RMC Sport se projette désormais vers le double, samedi, qui pourrait tourner à l’avantage des Français. Mais méfiance : « Ce résultat hypothèque la suite de ce quart de finale. Samedi, face à plus de public, les Argentins vont être sublimés en double. Nalbandian peut tenir la distance en double, il sera peut-être associé à Monaco. Ce qu’il a fait aujourd’hui est de l’ordre de l’exploit. »
« Si l’équipe de France tourne à 2-1 samedi, Tsonga aura les cartes en mains face à n’importe quel adversaire dimanche pour conclure, poursuit Dominguez. La qualification repose beaucoup sur le double. Les Français sont plus homogènes dans cet exercice. Ils sont habitués aux gros combats. Ils ont gagné des médailles olympiques, ils ont gagné des gros tournois, des matchs ensemble. Llodra est moins efficace sur terre battue mais elle convient à Benneteau. Mais si l’on perd, on se retrouvera à 1-2 dans une ambiance sûrement survoltée dimanche. Cela peut être le piège que l’on n’imaginait pas après la victoire de Tsonga (sur Berlocq). »
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