Dominguez : "Un avantage supplémentaire pour les Suisses"

- - -
« C’est un mini-coup de théâtre. Après l’échauffement de ce samedi, on imaginait que ce serait Jo-Wilfried Tsonga. Il s’est passé quelque chose, soit pendant l’entraînement, soit après l’entrainement. Visiblement, Tsonga ne se sentait pas en état d’assumer cette lourde responsabilité, parce qu’à 1-1, le double prend toute son importance. Arnaud Clément a décidé de reconstruire l’équipe qui avait apporté la médaille de bronze à Londres, aux Jeux Olympiques.
En l’occurrence, Richard Gasquet et Julien Benneteau, qui jouait il y a encore quelques instants. Il finissait de s’échauffer. Dans l’esprit de tout le monde hier soir, il était acquis, parce qu’il l’avait dit, que Jo jouerait le double. Il y a du changement ce matin. Problème physique ? Problème mental ? On en saura un petit peu plus dans l’après-midi.
« Benneteau, ce n’est pas n’importe qui en double »
En tout cas, les choses ont changé. Le scénario va être complètement différent. Il va y avoir deux joueurs qui n’ont pas joué hier (vendredi) contre deux joueurs qui ont l’expérience du court, qui ont joué avec le public, les conditions particulières de cette finale de Coupe Davis. C’est un avantage supplémentaire pour les Suisses. L’entrée en matière va être difficile pour les Français.
Richard et Julien s’étaient mis en configuration de jeu. C’est pour ça qu’Arnaud Clément avait plutôt sélectionné Julien Benneteau que Gilles Simon. Et heureusement. C’est un joueur polyvalent, qui était en demi-finales du Masters en double il y a une semaine. Ce n’est pas n’importe qui, en double. C’est quand même le tenant du titre à Roland-Garros. Gasquet-Benneteau, c’était éventuellement l’équipe remplaçante. Là, elle devient titulaire au dernier moment. Ce n’est pas une position facile parce qu’en Coupe Davis, on aime bien se préparer plus de dix minutes avant. »