France-Suisse : une journée au cœur des Bleus

Arnaud Clément, Gilles Simon et Gaël Monfils - AFP
Bordeaux, quartier de Cauderan, Villa Primrose. De prime abord, le site hôte choisi par la Fédération Française de Tennis dans le cadre de la préparation de l’équipe de France à la finale de la Coupe Davis (21-23 novembre) face à la Suisse, ressemble à un complexe sur mesure, à un petit village clos… Le même qui accueille d’ailleurs chaque année le Challenger de Bordeaux. Impression rapidement confirmée de l’intérieur : depuis dimanche dernier, tout le personnel de ce club centenaire (1897) ainsi que l'équipe de bénévoles mobilisés pour l'occasion, sont aux petits oignons avec les Bleus.
Toutefois, si l'accueil sur place est chaleureux, il faut quand même montrer patte blanche pour pénétrer l’enceinte. Les fans ou non membres du club du président Bernard Dupouy sont filtrés à l'entrée du parking « pour la tranquillité des joueurs », assure-t-on. Côté courts ? A J-6 du tirage au sort de la finale, la bande à Gaël Monfils suit un programme à la carte, constitué de séances soutenues entre tennis, musculation et soins. Jeudi, par exemple, Jo-Wilfried Tsonga est resté au Grand Hôtel, le QG cinq étoiles des Bleus, pour soigner son physique et passer du temps avec sa soeur.
« La Monf’ »… à donf !
A l'heure du déjeuner, le patron de la FFT, Jean Gachassin, s'était invité à table pour partager un moment convivial avec ses joueurs. L'après-midi, Gaël Monfils, lui, explosait tous les records : « La Monf’ » a tapé la balle avec intensité et plaisir de 16h à… 20h45 ! On imagine volontiers que son entraîneur, Lionel Roux, a terminé la séance avec des crampes, et avec un certain soulagement. Ce vendredi, Richard Gasquet, le « régional » de l'étape, était l'un des premiers de cordée. Le Biterrois s’est présenté sur le court peu après 11 heures, pour une grosse séance d’entraînement qui s'est achevée à 13h45. Jo-Wilfried Tsonga, lui, était sur les appareils de musculation puis entre les mains des kinés des Bleus. Et « la Monf’ » ? Sur le court évidemment.
Dès midi (un petit quart d'heure après son arrivée sur le site, flanqué de deux gardes du corps), avec Gasquet dans le carré d'en face. Initialement, les joueurs d'Arnaud Clément devaient revenir s'entraîner en fin d'après-midi mais le programme a finalement évolué à la mi-journée. Oublié le petit-déjeuner collectif prévu à l'hôtel à 13h15. Les Bleus ont eu droit à du rab sur le court et à quatre sandwiches sortis discrètement des cuisines à 13h41. Il est 18h45 passé lorsque Gilles Simon regagne sa chambre, après une bonne séance de musculation à la Villa Primrose. Valérie Trierweiler fait alors une discrète apparition dans la verrière du Grand Hôtel en plein centre de Bordeaux... sans cordon de sécurité. Pas sûr que l'ex-première dame de France fasse, en revanche, le déplacement à Lille la semaine prochaine.