Gasquet : « Je suis prêt à tout pour gagner »

Trois ans après son dernier match en tant que titulaire d’entrée en simple (2008 en Roumanie), le Biterrois inaugurera ce vendredi (12h) le quart de finale de Coupe Davis face à l’Allemagne, à Stuttgart, contre Florian Mayer. Avec la rage au ventre, apparemment…

Richard Gasquet, après trois ans sans jouer en Coupe Davis, que ressentez-vous à la veille de votre retour ?

Ça fait plaisir. Après trois ans et demi sans jouer en simple il va falloir retrouver ces sensations bien différentes des tournois normaux. Mais comme j’ai bien joué cette saison, je me sens en confiance. Je vais essayer de faire un grand match, et surtout l’emporter car mener 1-0 est très important pour le reste du week-end.

L’équipe de France vous a-t-elle manqué ?

C’est toujours important pour un joueur de jouer en Coupe Davis, surtout en France. Donc oui, ces sensations m’ont manqué mais je ne vois pas ça comme une finalité. Le plus important sera de gagner ce match, car c’est un bon joueur en face (actuel 20e à l’ATP, ndlr).

Avez-vous eu des doutes malgré la confiance de Guy Forget ?

(Il souffle) J’étais cinquième joueur de l’équipe, donc oui, déçu, mais ce n’est pas la fin du monde... Je suis content de jouer aujourd’hui. Malgré ma déception d’être cinquième je rebondissais vite pour d’autres tournois. C’est la vie, c’est le sport, et je suis heureux d’être là en tant que 11e mondial, ce qui me donne la possibilité de jouer.

Ce sont les résultats de cette saison qui vous permettent d’avoir cette dose de confiance pour aborder ce match ?

C’est clair que le fait d’avoir bien joué dernièrement à Roland Garros (1/8e de finale) puis à Wimbledon (idem) me permet d’être prêt pour demain (ce vendredi). Je vais essayer de bien démarrer, car n’ayant pas joué depuis longtemps en Coupe Davis, je dois reprendre mes marques et lancer l’équipe.

Qu’est ce qui peut paraître compliqué justement ?

Jouer à l’extérieur contre un adversaire qui va tout donner chez lui. Mais je suis prêt.

Les changements de surface ne risquent-ils pas de vous déstabiliser ?

C’est toujours difficile mais c’est la Coupe Davis et je suis prêt à tout pour gagner. Terre battue ou gazon, ça n’a pas d’importance.

Propos recueillis par Eric Salliot, à Stuttgart