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Llodra : « On est toujours en vie »

Michaël Llodra

Michaël Llodra - -

Le Parisien, associé en double à Jo-Wilfried Tsonga, a offert un récital, ce samedi lors du troisième match de la demi-finale de Coupe Davis face à Lopez et Verdasco (6-1, 6-2, 6-0). Un match « d'excellence » qui permet aux Bleus de rester en vie face à l’Espagne.

Michaël, avez-vous disputé le match le plus accompli de votre carrière en double, ce samedi face à Feliciano Lopez et Fernando Verdasco ?

Je ne sais pas si c’est le plus beau match mais c’est vrai que sur le terrain, « Jo » et moi avions de très bonnes sensations. On peut le voir au niveau du résultat. Ça fait plaisir parce que vendredi on a pris une belle raclée et, là, on leur en met une belle. On a un peu inversé la tendance même si on est mené 2-1 et que c’est loin d’être fini.

Qu'avez-vous pensé du match de Jo-Wilfried Tsonga avec qui vous étiez associé ?

‘’Jo’’ a été incroyable. Il a fait un super début de match, que ce soit au service ou au retour. Derrière, on a gardé ce niveau d’excellence pendant tout le match. Ça n’arrive pas souvent de mettre une telle correction à une très bonne équipe. Le début de match était tendu, on a remporté les trois premiers jeux et après, ça a été à sens unique. C’est de bon augure pour demain (dimanche, ndlr). 

« Guy nous a passé une belle soufflante »

Que vous a dit Guy Forget, vendredi soir après les deux défaites de Richard Gasquet et Gilles Simon ?

Il nous a passé une belle soufflante. Il a trouvé les mots pour nous re-booster. C’est dans ces moments-là que le capitaine doit trouver les bons mots. On en avait tous besoin. C’était très dur, on était abattu. On savait que ce serait difficile mais les scores étaient un peu sévères. On est arrivés dans cette arène, remontés à bloc. On voulait montrer que l’équipe de France, c’était autre chose que ça. Dimanche, ce sera énorme parce qu’il faudra battre ‘’Rafa’’ et Ferrer. On est toujours en vie et l’équipe de France n’a pas encore perdu.

Croyez-vous à la victoire ?

On mentirait si on n’y croyait pas. On a peut-être 5% de chances d’y arriver et on va essayer de les saisir. Ce sont des moments incroyables. Il y a une ambiance de dingue dans cette arène. Ce sont des moments qui resteront marqués pour toute une vie. On a déjà vécu une super campagne l’année dernière et ça s’est mal fini (défaite en finale face à la Serbie, ndlr). Pourquoi ne pas recommencer cette année ? Il ne faut rien lâcher.